Art urbain à Bruxelles: les dernières installations
Leslie Meuraillon, Gilles Dejonckheere et Nicolas Giner (stagiaires)
Afficher Street Art à Bruxelles sur une carte plus grande
Situé en face de la Brasserie Atlas, ce banc est le fruit d’un concours d’artistes en 2009.
Autre designer, autre style. Ces bancs new look s’intègrent parfaitement dans l’espace public. Créés par Lucie Soufflet, ces bancs composés de plusieurs lacets. En plus d’exister au Square Dillens, ils sont également installés à l’intersection de la rue Xhoneux et du quai Biestebroeck.
Après avoir sublimé la Toison d’Or avec son projet « Cityscape » jusqu’en 2009, le designer Arne Quinze inaugurera sa nouvelle création au printemps 2013, place du Meir. Baptisé Wind, ces plaques métalliques seront éparpillées tout autour du rond point.
Vu de près, cette oeuvre de Wim Delvoye ressemble plus à une maquette d’Eglise gothique. En s’éloignant de quelques mètres, on réalise qu’il s’agit d’une représentation du camion. Inauguré en novembre 2010 et situé au Quai aux Pierres de Taille, ce camion a au moins le mérite de l’originalité.
Située à l’angle de la rue des Alexiens et de la rue du Poincon, cette fresque contemporaine est l’oeuvre de Gaëtan Tarantino, un trentenaire condamné à plusieurs reprises pour graffiti. Mais cette fois-ci, pas de condamnation pour cette fresque terminée en octobre 2011: le projet a reçu le soutien de la ville de Bruxelles.
Fait de plusieurs planches de bois, cet arbre s’inscrit dans le projet de rénovation de la place de la Monnaie. Celle-ci vient en effet d’être complètement réaménagée, et inaugurée en juin 2012.
Enigmatique artiste, Bonom réalise partout dans la ville des oeuvres noir et blanc pour le plaisir des passants. Rue Ravenstein se trouve un squelette de dinosaure près du Bozar. On ne sait pas depuis combien de temps il est là…
La fresque murale de 6 mètres de hauteur de Gaston Lagaffe, d’après le héros de Franquin, fut inauguré le 28 février 2007, jour exact du 50e anniversaire de Gaston. Par ailleurs, ce même jour, tous les parcmètres de Bruxelles étaient gratuits, également grâce à Gaston! Si vous désiriez quand même payer, l’argent était reversé à l’hôpital des enfants Reine Fabiola.
Inaugurée ce 30 septembre, cette fresque possède une particularité intéressante: elle est composée de produits recyclés. Baptisée « Clean My Street », cette oeuvre est le résultats de plusieurs ateliers créatifs de quartier. Elle fait suite à une action globale pour la propreté. Au total, ce ne sont pas moins de 153 CD, 40 cassettes VHS, un lustre trouvé dans la rue et 250 bouteilles qui ont été utilisés pour cette fresque. En plus d’être faite d’objets recyclés, cette fresque dispose également de capteurs solaires, qui lui permettent de s’éclairer la nuit.
Réalisée par DEMA avec les Maisons du Quartier et la Maison de la Femme, cette fresque de tag s’inscrit dans le cadre de l’évènement « Molenbbeek, ville des mots en 2012 ». Inaugurée en mars dernier, l’oeuvre se situe Avenue Jean Dubrucq. On peut lire entre autres la phrase « Regarde vers le ciel, la tête remplie de rêves ».
Réalisée par le collectif Delit2Fuite, cette fresque s’inscrit dans le contrat de Quartier Atelier-Mommaerts. Avec les enfants de l’Ecole n°7 « Arc-en ciel », ils ont choisi d’illustrer le règlement du Parc de la Petite Senne de sorte qu’il soit compréhensible à tous.
Composée de 64 plaques carrées de 50 cm de coté réparties sur 2 superficies distinctes, cette fresque est destinée à embellir l’entrée du quartier du Karreveld. Réalisée avec les élèves de l’athénée Serge Creuz et l’artiste-graveur J’M Prandy, cette fresque s’inspire du thème « La mobilité dans mon quartier et dans ma ville ». Située sous le pont Osseghem, cette fresque a été inaugurée en septembre 2009.
Dans le cadre du contrat de quartier Navez-Portaels 2009-12, la commune a pris l’initiative d’aménager ses pavés. Voilà qui est original… Derrière ces pavés, une histoire: ce sont des stagiaires qui ont eu l’occasion de réaliser les travaux. Grâce à cette formation, plus de 80% de ces stagiaires ont été engagés après leur stage.
Toujours dans le cadre du contrat de quartier Navez-Portaels, cette parabole se distingue par son originalité.
On retrouve l’artiste Bonom avec une oeuvre détonnante. On peut y voir une sorte d’Origine du monde de Courbet révisitée par le bruxellois anonyme. En pleine Avenue Louise, admirez mademoiselle (ou madame?) se faire plaisir.
Visible dès votre sortie du métro Louise, le poisson (un peu mort) de Bonom se trouve à une centaine de mètre. Situé Boulevard de Waterloo cette oeuvre de Bonom étonne. On ne compte plus le nombre d’oeuvres de l’artiste dans Bruxelles.
Mais qui a fait cette fresque? On n’a pour le moment aucune idée de l’auteur. Une chose est sûre, cela donne un certaine fraicheur à la rue Keyenveld. Avant l’apparition de ces « diamants » aux couleurs flashy, ce mur n’était qu’un amas de tags en tout genre.
Sara Conti aime le papier. Cette artiste peuple Bruxelles (voire la Belgique toute entière) de sa figure fétiche: la matriochka. On en retrouve une ici rue de l’Athénée. Son site regorge d’autres créations.
Peu de place à Etterbeek pour l’art urbain. La dernière pièce remonte à 10 ans. Il s’agit des « Stèles d’eau », oeuvre créée par l’artiste Charlotte Marchal. Située sur la place Saint-Pierre, cette fontaine circulaire à été inaugurée le 22 mai 2002. L’oeuvre se compose de trente colonnes en béton armé de couleur bleue dont la hauteur varie entre 1,10 et 2,98 mètres.
Réalisée par Pascaline Wollast, ces « Dents de l’ogre » ont été inaugurées il y a plus d’un an maintenant pour célébrer la rénovation de la place Morichar. Là-bas, on ne vous dira pas « ne pas toucher » bien du contraire, c’est recommandé…
Oeuvre de Philippe Lodzia-Brodzki inaugurée en 2009. La relation entre l’homme et l’animal est son sujet de prédilection. Ici un homme sur une tortue. Elle se trouve devant la maison communale de St-Josse.
Fresque de Judith Vanistendael situé place Saint-Josse. Il s’agit au départ d’une bande dessinée.Dans les deux tomes de la « Jeune Fille et Le Nègre », l’auteur se base sur son vécu pour construire une histoire d’amour entre Sophie, une jeune femme blanche, et Abou, un réfugié politique togolais, sans papiers.
Des grandes figures du jazz européen ont été illustrées sur les volets de commerces de Saint-Josse. Cette action a pour but d’améliorer l’attractivité du quartier après la fermeture des magasins et de développer l’image jazzy de la commune qui a notamment reconverti sa gare désaffectée en salle de concert.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici