Critique

[À la télé ce soir] Warrior (saison 2)

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Nicolas Bogaerts Journaliste

Chinatown, San Francisco, années 1870. La guerre des Tongs, associations de protection des immigrés chinois face aux exactions des locaux, devenues organisations criminelles (jeux, drogues, bordels…), fait rage.

Ah Sahm a fait son chemin dans l’organisation depuis son arrivée sur le sol américain, la saison dernière. Il a désormais intégré le puissant clan Hop Wei aux côtés de son ami Young Jun et un semblant de paix règne avec les rivaux. Confrontés au puissant sentiment anti-chinois, ils vont devoir jouer des coudes pour mener leur business ou simplement sauver leur peau menacée par la corruption politique et le racisme rampants. Cette saison colmate les brèches narratives de la précédente et rend une copie propre. Un peu trop propre d’ailleurs pour être élevée au rang de « Peaky Blinders à Chinatown ». Elle honore davantage les codes du blockbuster divertissant et les clins d’oeil au maître de kung-fu Bruce Lee (dont la série reprend un projet laissé dans un fond de tiroir) que l’ambiance poisseuse, âcre et gorgée de riffs sombres de Birmingham.

Série créée par Jonathan Tropper. Avec Andrew Koji, Olivia Cheng, Jason Tobin. ***(*)

Lundi 7/12, 20h30, Be 1.

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