Critique

[à la télé ce soir] Un jour sans fin

© Columbia Pictures Industries
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Le scénario de Danny Rubin est épatant, et Murray affiche un talent fou devant la caméra de Harold Ramis.

Il aura fallu quelque temps pour que le génial Un jour sans fin atteigne le statut de film culte. Simultanément comédie fantastique mordante et méditation sur le vécu du temps et l’amélioration de soi, l’objet affichait, il est vrai, sous la surface hilarante, une profondeur qui pouvait rendre perplexes les spectateurs attirés par une nouvelle tranche de comique avec Bill Murray. Ce dernier incarne formidablement Phil Connors, présentateur météo cynique pris au piège d’une boucle temporelle qui le voit condamné à revivre indéfiniment la même journée dans la petite ville où il est venu couvrir un événement folklorique. Le scénario de Danny Rubin est épatant, et Murray affiche un talent fou devant la caméra de son (jusque-là) ami et complice Harold Ramis. Pourtant, les deux hommes furent vite en froid sur le tournage, Murray craignant que Ramis se montre trop commercial. Et l’acteur refusa ensuite tout contact avec le réalisateur, malgré la reconnaissance méritée obtenue par le film…

Comédie fantastique de Harold Ramis. Avec Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott. 1993. ****(*)

Vendredi 18/02, 21h00, France 5.

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