Critique

[à la télé ce soir] Rachel Carson, la mère de l’écologie

© Elika Hedayat / Elda Producti
Nicolas Bogaerts Journaliste

En dressant le portrait d’une des premières lanceuses d’alerte, la biologiste marine et écrivaine Rachel Carson, ce documentaire délicat et érudit souligne combien la littérature naturaliste et environnementaliste a pu faire bouger bien des montagnes politiques.

En 1962 avec Printemps silencieux, Carson a mis en lumière l’impact désastreux de l’insecticide DDT, et propulsé la problématique jusque dans le Bureau ovale de JFK. Depuis les années 50, son travail de sensibilisation sur la préservation des milieux naturels, et le peu de cas qu’en faisaient les pays industriels, a contribué à forger l’écologie telle que nous la connaissons. Parti à la rencontre d’Irène Frachon (révélatrice du scandale du Mediator), de l’auteur italien Paolo Cognetti (Prix Médicis en 2018 pour Les Huit Montagnes) ou encore de Martha Freeman qui édita les lettres de Carson -certaines sont lues ici par Sandrine Bonnaire-, le documentaire reconstitue la voix et l’impact d’une femme charismatique, engagée et particulièrement inspirante.

Documentaire de Tamara Erde. ****

Mercredi 02/03, 23h40, Arte.

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