Critique

[à la télé ce soir] Marius et Jeannette

© agat films
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Complice et lumineux, un film d’espoir offert en généreux partage.

Le prix Louis-Delluc (le « Goncourt du cinéma ») et le César de la meilleure actrice pour Ariane Ascaride ont consacré ce très beau film qu’un large et imprévisible succès public a aussi -et surtout- accueilli. Marius et Jeannette avait d’abord fait vibrer le Festival de Cannes, révélant spectaculairement un auteur-réalisateur marseillais épris de beaux sentiments et de luttes politiques: Robert Guédiguian. Comme très souvent, ce dernier situe l’action de son film dans le quartier de l’Estaque, où vivent face à la Méditerranée ouvriers, petits patrons, chômeurs, survivants des crises économiques et sociales. Marius (Gérard Meylan) et Jeannette (Ariane Ascaride, muse et compagne de Guédiguian) portent les blessures d’une existence difficile. Leur rencontre, même compliquée, leur fera entrevoir la possibilité de connaître le bonheur… On les chérit, ces personnages dont le cinéaste exalte l’amour naissant tout en les entourant de sa tribu d’acteurs (Darroussin, Boudet, Roberts). Complice et lumineux, un film d’espoir offert en généreux partage.

Comédie dramatique de Robert Guédiguian. Avec Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Pascale Roberts. 1997. ****

Lundi 21/03, 21h00, TV5 Monde.

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