Critique

[À la télé ce soir] Les Démons de la liberté

Les Démons de la liberté, de Jules Dassin. © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

La photo superbe de William H. Daniels offre un idéal écrin au récit adapté par Richard Brooks d’une nouvelle de Robert Patterson.

De tous les genres populaires nés à Hollywood, celui du film « noir » est sans doute le plus profondément fascinant et troublant. Parce que son esthétique au noir et blanc contrasté, héritage de l’expressionnisme allemand, offre un trésor de sensations fortes. Parce qu’aussi le polar y offre une porte d’entrée parfois vertigineuse sur les abîmes de la psyché humaine et les ressorts de la société. Les Démons de la liberté (Brute Force en VO plus musclée) illustre remarquablement ces deux aspects. La photo superbe de William H. Daniels (collaborateur des plus grands, dont von Stroheim, Lubitsch et Cukor) offre un idéal écrin au récit adapté par Richard Brooks d’une nouvelle de Robert Patterson. L’histoire d’un prisonnier -formidable Burt Lancaster- projetant une évasion d’un pénitencier geôle où sévit un gardien-chef sadique (Hume Cronyn). Cruel, violent, mais surtout intense et d’une émotion prenante.

FILM NOIR DE JULES DASSIN. AVEC BURT LANCASTER, HUME CRONYN, CHARLES BICKFORD. 1947.

Ce dimanche 17 avril à 00h20 sur France 3.

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