Critique

[À la télé ce soir] Les Affameurs

© UNIVERSAL PICTURES
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Entre 1950 et 1955, James Stewart à son apogée de star tourna la bagatelle de huit films avec le grand réalisateur Anthony Mann. Dont cinq westerns sublimes constituant un des plus beaux ensembles du genre.

Les Affameurs est le deuxième en ordre chronologique, venant après Winchester ’73 et précédant L’Appât, Je suis un aventurier, L’Homme de la plaine. Adapté d’un roman de Bill Gulick par l’excellent scénariste Borden Chase, c’est l’histoire d’un conducteur de convoi, menant, en 1846, un groupe de pionniers dans les montagnes de l’Ohio où ils espèrent s’installer. Sauvant un homme de la pendaison alors qu’il était parti en avant comme éclaireur, Glyn McLyntock verra resurgir son lourd passé de hors-la-loi… James Stewart est magnifique dans la peau de ce personnage complexe et tourmenté, hanté par la violence de sa vie antérieure. L’acteur tenait beaucoup à faire ce film et accepta un faible salaire en échange d’un intéressement aux bénéfices éventuels. Ce fut un grand succès.

Western d’Anthony Mann. Avec James Stewart, Arthur Kennedy, Rock Hudson. 1952. ****(*)

Lundi 28/12, 20h50, Arte.

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