Critique

[À la télé ce soir] Le prix a-t-il un sexe?

Le Prix a-t-il un sexe? © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Rose pour les filles. Bleu pour les garçons. La segmentation a la cote. Et pour cause. Le marché a, par ses stratégies, conditionné les goûts des enfants.

Rose pour les filles. Bleu pour les garçons. Plus qu’un stéréotype, une habitude, une tradition, associer le genre à des couleurs est devenu dans les mains des industriels un moyen habile mais pas très vertueux de doper la consommation. Essayez de faire monter votre jeune fils sur le vélo encore tout neuf de sa soeur aînée pour voir… La segmentation a la cote. Et pour cause. Le marché a, par ses stratégies, conditionné les goûts des enfants. L’industrie du jouet a ainsi, en dix ans, augmenté ses ventes de plus de 20%. Pigeon, le consommateur? Certainement. Et plutôt deux fois qu’une. Depuis septembre 2014, des associations crient au scandale et dénoncent par ailleurs des prix plus élevés pour les produits féminins. « Les articles pour les femmes coûtent en moyenne 7% de plus que ceux similaires pour hommes », révélait récemment une étude lancée par la Ville de New York. 49 dollars pour une trottinette rose. 24 pour la même en rouge… Bienvenue au doux pays de l’arnaque. Guère très original dans son traitement, Le Prix a-t-il un sexe se penche avec sérieux sur des techniques aussi malhonnêtes qu’interpellantes…

DOCUMENTAIRE DE CAMILLE ROPERCH.

Ce mercredi 16 mars à 22h10 sur La Une.

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