Critique

[À la télé ce soir] Le Mépris

Brigitte Bardot dans Le Mépris, de Jean-Luc Godard. © SIPA
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Éblouissant, captivant, bouleversant, visuellement superbe et en même temps profond. C’est le sommet de Godard, qu’avait révélé A bout de souffle trois ans auparavant.

Le plus remuant des cinéastes de la Nouvelle Vague adapte le roman d’Alberto Moravia avec fidélité quant au propos, et avec une remarquable justesse formelle. L’histoire se déroule dans le milieu du cinéma, où Paul (Michel Piccoli) travaille comme scénariste, ayant remisé ses ambitions d’écrivain au profit d’une sécurité financière -relative- qui l’oblige à subir des producteurs comme Prokosh (Jack Palance), lequel l’a engagé pour reprendre et terminer le scénario d’Ulysse, un film mythologique réalisé par Fritz Lang (qui joue son propre rôle). Le décor de la villa Malaparte, à Capri, est idyllique. Mais Camille (Brigitte Bardot) ne semble pas heureuse d’y avoir accompagné Paul. Le malentendu, le mépris sont entrés dans la vie du jeune couple… Avec la musique sublime de Georges Delerue, un grand film qui reste en nous bien après le générique final.

DRAME DE JEAN-LUC GODARD. AVEC MICHEL PICCOLI, BRIGITTE BARDOT, JACK PALANCE. 1963. ****(*)

Ce lundi 19 septembre à 21h00 sur TV5.

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