Critique

[À la télé ce soir] Irrespirable: des villes au bord de l’asphyxie?

Pollution atmosphérique en Inde. A New Delhi, la capitale indienne, l'air est officiellement le plus dangereux de la planète. © Scientifilms
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Si l’excès de CO2 dans l’atmosphère influe sur le réchauffement climatique, la pollution atmosphérique reste un phénomène qu’il est urgent de juguler.

Particulièrement meurtrière (on estime à 7 millions par an le nombre de morts qu’elle provoque), elle est notamment causée par les rejets automobiles. Dans cette enquête aussi vaste que fouillée, Delphine Prunault dresse un état des lieux du problème à l’international. De l’Inde à la France, en passant par Mexico ou Pekin -le problème y est gravissime-, Irrespirable décortique les causes de cette pollution (le diesel et ses particules fines sont particulièrement pointés du doigt) et les politiques mises en oeuvre de par le monde pour contrer ce phénomène qui empoisonne les villes et met les organismes à mal. Puissant et nécessaire, ce documentaire fait froid dans le dos: après avoir vu les poumons encrassés d’un sexagénaire non fumeur de São Paulo, où une étude unique en son genre est menée, on peut difficilement regarder son plein de diesel, si bon marché soit-il, avec la même bienveillance…

DOCUMENTAIRE DE DELPHINE PRUNAULT.

Ce mardi 26 janvier à 20h50 sur Arte.

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