Critique

[à la télé ce soir] Hanna Schygulla: une égérie libre

© SWR/FLORIANFILM
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

André Schäfer tire le portrait surprenant d’une actrice qui l’est tout autant.

« À mon âge, on fuit tous un peu devant la mort. Mais tant que la flèche est en vol, ça veut dire qu’on est en vie. » Surtout connue comme l’une des égéries de Rainer Werner Fassbinder pour lequel elle a joué Effi Briest et Maria Braun ou encore chanté Lili Marleen, Hanna Schygulla a 77 ans. Elle habite à la fois à Berlin et à Paris. Dans le quartier de Charlottenburg et un appartement à deux pas de la place des Vosges. Si elle a rencontré le mythique réalisateur dans un cours d’art dramatique à Munich et collaboré avec lui pendant dix ans sur une vingtaine de films, la comédienne a aussi tourné avec Jean-Luc Godard, Ettore Scola, Marco Ferreri, Amos Gitaï et François Ozon, jouant de ses talents polyglottes. André Schäfer tire le portrait surprenant d’une actrice qui l’est tout autant. Une septuagénaire attirée à Paris par la voix d’Édith Piaf, qui s’est passionnée pour Oum Kalthoum, a réalisé un documentaire sur son amie cubaine Alicia Bustamante et parle à des posters… Fameux personnage.

Documentaire d’André Schäfer. ***(*)

Mercredi 17/11, 22h30, Arte.

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