Critique

[À la télé ce soir] Frank Capra, il était une fois l’Amérique

© IMPERIAL WAR MUSEUM
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Zoom sur le réalisateur de La vie est belle et Arsenic et vieilles dentelles. Le découvreur de Claudette Colbert, James Stewart et Barbara Stanwyck.

Avec sa formation d’ingénieur chimiste, il aurait joué les apprentis sorciers pour la mafia du temps de la prohibition si la providence n’avait frappé à sa porte. Né en Sicile en 1897 de parents paysans, Francesco Rosario Capra a reçu à trois reprises l’Oscar du meilleur réalisateur et est devenu à Hollywood l’un des plus fervents promoteurs du rêve américain. Le documentaire de Dimitri Kourtchine (Révolution VHS, Tous zombies…) brosse comme un conte de fées le portrait d’un homme de cinéma qui a commencé comme figurant dans un western de John Ford avec Harry Carey et a été le gagman de Harry Langdon avant de marquer de son empreinte la comédie romantique américaine. Avec New York-Miami, Capra a inventé la screwball comedy (la comédie loufoque), comédie de moeurs aux femmes libres et indépendantes. Zoom sur le réalisateur de La vie est belle et Arsenic et vieilles dentelles. Le découvreur de Claudette Colbert, James Stewart et Barbara Stanwyck.

Documentaire de Dimitri Kourtchine. ***(*)

Mardi 29/12, 23h00, Arte.

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