Critique

À la télé ce soir: Branford Maraslis, Nouvelle-Orléans mon amour

Le saxophoniste Branford Marsalis © HR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Apparu dans Le Prince de Bel Air comme chez Spike Lee, Branford Marsalis est l’un des saxophonistes les plus éclectiques de sa génération.

Il a bossé avec Tina Turner, Sting (« on a rejoué ensemble l’an dernier dans un festival de jazz, c’est comme si j’enfilais un gant que j’avais porté toute ma vie: la bonne taille, confort, élégance », dit de lui le chanteur de Police), Herbie Hancock, Miles Davis, Art Blakey mais aussi (dommage qu’on ne l’évoque pas dans ce documentaire) le Grateful Dead et Public Enemy. Apparu dans Le Prince de Bel Air comme chez Spike Lee, Branford Marsalis est l’un des saxophonistes les plus éclectiques de sa génération. Son portrait est une ode à sa ville natale de La Nouvelle-Orléans. S’il nous emmène à San Francisco, où il joue dans une cathédrale de béton armé faite pour résister aux tremblements de terre où chaque son résonne pendant sept secondes, et à Francfort, où il participe à un concerto pour saxophone (Branford aime les incursions dans la musique dite savante), il se promène surtout dans le berceau du jazz. Après le passage de Katrina, Branford s’y est investi avec Harry Connick Jr. dans un projet pour reloger les musiciens aux habitations dévastées et faire en sorte qu’ils entretiennent les traditions de la région. Un homme d’exception et la coolitude incarnée.

DOCUMENTAIRE DE REINHOLD JARETZKY.

Ce dimanche 28 juin à 00h00 sur Arte.

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