Critique

[À la télé ce soir] Boardwalk Empire (saison 5)

Steve Buscemi dans Boardwalk Empire (saison 5) © HBO
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Boardwalk Empire s’en va avec les honneurs, le temps d’une courte cinquième saison -huit épisodes- centrée, en montage alterné, sur l’enfance et l’ascension de Nucky Thompson.

C’est le chant du cygne, pour la brillante série créée par Terence Winter (Les Soprano) et mise en images, pour un pilote qui avait fait couler beaucoup d’encre, par Martin Scorsese en personne. Boardwalk Empire s’en va donc avec les honneurs, le temps d’une courte cinquième saison -huit épisodes- centrée, en montage alterné, sur l’enfance et l’ascension de Nucky Thompson. Il nous manque déjà, Steve Buscemi, dans ce rôle riche et complexe, fil rouge d’une série qui, cinq saisons durant, aura retracé l’impact de la Prohibition sur le crime organisé de la côte est américaine, d’Atlantic City à Chicago. Mêlant grande histoire et destins individuels (ceux de Lucky Luciano ou Al Capone, notamment), Terence Winter et ses scénaristes auront troussé une fable de grande envergure: soignée à l’extrême, superbement jouée et mise en scène avec classe, la série s’est, selon nous, taillé une place au chaud dans le panthéon de ce que la fiction télé a fait de mieux sur la dernière décennie.

SÉRIE HBO CRÉÉE PAR TERENCE WINTER. AVEC STEVE BUSCEMI, MICHAEL SHANNON, KELLY MACDONALD.

Ce vendredi 27 novembre à 20h30 sur Be Séries.

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