Critique

[À la télé ce soir] Bettina Rheims: dans la fabrique des icônes

Traci Lords fumant une cigarette dans la chambre Valentino de l'hôtel Alexandra, 1994, Los Angeles © Bettina Rheims
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Actuellement exposée à la Maison européenne de la photographie, à Paris, Bettina Rheims a imposé un style. Un style nourri de sexe et de fantasme hérité d’une ancienne tradition érotique…

Elle a commencé par photographier des strip-teaseuses occasionnelles et a fini par tirer le portrait à tout ce que l’industrie de la mode, du cinéma, de la musique, des médias et de la politique compte de stars… Actuellement exposée à la Maison européenne de la photographie, à Paris, Bettina Rheims a imposé un style. Un style nourri de sexe et de fantasme hérité d’une ancienne tradition érotique… Fille du commissaire-priseur et académicien Maurice Rheims, Bettina, qui a passé son enfance à regarder de la sculpture au Père-Lachaise, a donné de par ses clichés une image de la femme assez particulière. Provocante, sûre d’elle et en même temps exposant ses failles… Michèle Dominici la suit tandis qu’elle shoote un mannequin et bosse sur son livre rétrospective chez Taschen. Dans la fabrique des icônes raconte sa passion pour le corps des femmes et les animaux morts empruntés chez le taxidermiste à qui elle redonne vie quand les hommes l’ennuient. Sa première séance avec Charlotte Rampling comme sa rencontre et son boulot avec des taulardes. Portrait d’une photographe fascinante.

DOCUMENTAIRE DE MICHÈLE DOMINICI.

Ce samedi 6 février à 22h30 sur Arte.

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