Critique

[À la télé ce soir] A Touch of Sin

Tao Zhao (Xiao Yu) © Xstream Pictures/Yu Lik-Wai
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Jia Zhang-ke, un des plus grands cinéastes de notre temps, pose un impitoyable constat dans un film aux images superbes et porté par des comédiens tous remarquables.

C’est l’histoire de Dahai, un mineur que la corruption des dirigeants de son village a poussé à bout. Et celles de quelques autres personnages (un travailleur migrant, une hôtesse dans un sauna, un homme passant de job en job…) reflétant la violence économique et sociale de la Chine contemporaine. Jia Zhang-ke, un des plus grands cinéastes de notre temps, pose un impitoyable constat dans un film aux images superbes et porté par des comédiens tous remarquables. Des récits qui se complètent, pour donner une image sombre et bouleversante, où par-delà l’exemple de son pays, Jia évoque les offensés, les humiliés, ceux et celles qui partout dans le monde encaissent sans broncher jusqu’au jour où sonne l’heure de la révolte. Un propos de dimension, pour une tranche de cinéma sensationnelle de force et de paradoxale beauté. L’art sauvera-t-il le monde? Celui du réalisateur chinois peut le laisser espérer…

DRAME DE JIA ZHANG-KE. AVEC WU JIANG, WANG BAOQIANG, ZHAO TAO. 2013.

Ce mercredi 18 mai à 20h55 sur Arte.

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