Critique

[À la télé ce soir] 50 nuances de Grecs

© HAUT ET COURT TV
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

La version forcément décapante et décalée de notre patrimoine mythologique, par Jul.

Après s’être fendu pour Arte de Silex and the City, une fiction préhistorique humoristique animée adaptée de l’une de ses BD, Jul s’est attaqué en 2018, toujours pour la chaîne franco-allemande, à 50 Nuances de Grecs, sa version forcément décapante et décalée de notre patrimoine mythologique. Dans cette deuxième saison, les Toisons Jaunes montrent leur mécontentement. Déesse du foyer et de la vie domestique, Hestia s’élève contre sa condition de bonniche. Hermaphrodite et Achille se préparent pour la Grec Pride. La Vénus de Turin joue contre les Spartiates de Moscou. Et Eole bosse, forcément, sur les énergies renouvelables. Est-ce qu’il vaut mieux un cheval, un Uber ou un Vélib’ pour pénétrer par la ruse dans la ville de Troie? Toujours aussi prompt à confronter les dieux à notre modernité et à des thèmes contemporains, Jul questionne l’usage des écrans à l’ère de Grecflix, de Grec of Thrones et de l’Odyssée réalité. Il traite des insomnies et parle yoga avec Hypnos, nous catapulte aux services sociaux de la ville de Thèbes et envoie ses divinités se promener au Hellfest… Guillaume Gallienne, Valérie Lemercier, Camélia Jordana, André Manoukian ou encore Stéphane Bern donnent de la voix aux illustres personnages de ces capsules amusantes, mordantes et instructives. Oh my god…

Série courte de Jul. ***(*)

Lundi 31/08, 20h50, Arte.

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