[A la télé ce samedi soir] London’s burning

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FocusVif.be Rédaction en ligne

1976. L’économie anglaise est en déroute, le pays s’effondre et entraîne l’optimisme dans sa chute. Pas de futur? Pas pour tout le monde. Les kids en ont ras la patate de ce ronflement qu’on appelle encore musique.

1976. L’économie anglaise est en déroute, le pays s’effondre et entraîne l’optimisme dans sa chute. Pas de futur? Pas pour tout le monde. Les kids en ont ras la patate de ce ronflement qu’on appelle encore musique. Ils lèvent le poing, rentrent dans le lard, détruisent tout sur leur passage et fourrent le reste de la production musicale au placard. Le punk? Une bande de dégourdis qui ne s’embarrassent ni de garde-fous, ni de maîtrise pour s’exprimer. Fraîchement débarqué de son Allemagne natale pour visiter la fournaise londonienne, Campino se prend cette déflagration en pleine tronche. Et plus rien ne sera comme avant. Malgré son statut culte, Die Toten Hosen, le groupe qu’il formera dans la foulée, restera toujours fidèle à l’éthique anarcho-punk de l’éclosion. Quarante ans plus tard, le chanteur revient dans les villes (Londres, New York, Düsseldorf) qui ont définitivement bouleversé l’ado qu’il était alors, histoire de jauger ce qu’il reste de l’esprit initial et de son influence sur la vie quotidienne. Il sillonne les rues, croise quelques figures tutélaires et (se) pose les bonnes questions. Witter et Rossacher, comme si c’était encore possible, évitent la plupart des poncifs sur le sujet et réconcilient pour un temps états d’âme nostalgiques et furieuse envie d’avenir.

DOCUMENTAIRE DE SIMON WITTER ET HANNES ROSSACHER. SAMEDI 23.25 ARTE

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