Critique

À la télé ce mardi soir: Droit à l’avortement, le combat continue

Affiche des opposants à l'avortement sur un mur de Varsovie. © Silke Gondolf
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Cette enquête, placée dans le cadre d’un Thema intitulé « Mon ventre m’appartient » démarre en Pologne, où l’avortement est tout simplement interdit, hors conditions extrêmes.

On croyait ce droit acquis pour de bon, du moins dans nos contrées européennes. C’était sans compter sur le durcissement des positions de la droite conservatrice qui, dans différents pays du continent, commence à repointer le bout de son nez. Cette enquête, placée dans le cadre d’un Thema intitulé « Mon ventre m’appartient » démarre en Pologne, où l’avortement est tout simplement interdit, hors conditions extrêmes (viol, foetus trop mal en point, etc.). Elle se poursuit en Allemagne et en France, où les législations sont beaucoup plus permissives, mais où le non-remboursement, l’affermissement de certaines positions religieuses et l’absence de rentabilité pour les maisons médicales tendent à stigmatiser l’avortement. Le film, classiquement mené, multiplie les entretiens qui, in fine, parviennent tout de même à mêler d’intéressante manière les aspects moraux et juridiques de cet enjeu. Les femmes, rappelle une spécialiste, n’ont jamais demandé à être désignées par la nature pour porter les enfants, position aliénante par essence que le droit à l’avortement peut aider à alléger. De fait…

DOCUMENTAIRE.

Ce mardi 17 mars à 22h45 sur Arte.

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