Critique

À la télé ce dimanche soir: Margin Call

Kevin Spacey dans Margin Call © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Remarquablement scénarisé, réalisé avec efficacité, Margin Call nous emmène de captivante manière dans un monde de la finance tremblant sur ses bases.

Et soudain, ce fut la panique! Un cadre sur le départ (forcé) ayant remarqué, puis dénoncé en interne, de graves anomalies dans les comptes d’une banque d’investissement new-yorkaise, ses dirigeants ne voient qu’une solution: se débarrasser à tout prix des actifs toxiques avant la réouverture des marchés. Nous sommes à l’automne 2008, à la veille d’une crise dont on connaît l’importance et les dégâts encore sensibles aujourd’hui… Remarquablement scénarisé, réalisé avec efficacité, Margin Call nous emmène de captivante manière dans un monde de la finance tremblant sur ses bases. Avec les enjeux moraux que supposent les risques pris inconsidérément, les stratégies « limite » pour en masquer les effets, et les manoeuvres tentées pour ne pas couler, fût-ce au détriment des autres… Une distribution remarquable (Kevin Spacey, Jeremy Irons, formidables, comme Stanley Tucci) achève de faire un film à voir de ce thriller en entreprise révélant le jeune et prometteur cinéaste J.C. Chandor.

  • DRAME DE J.C. CHANDOR. AVEC KEVIN SPACEY, PAUL BETTANY, JEREMY IRONS. 1H50.
  • Ce dimanche 8 février à 20h50 sur Arte.
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