
50 idées cadeaux, toutes générations confondues
Après les Keystone Comedies, Arte continue d’explorer les débuts de Charlie Chaplin, avec un coffret réunissant les douze courts métrages tournés pour la Mutual en 1916 et 1917 -soit l’époque où le personnage de Charlot s’affine, dans des joyaux comme Easy Street, The Cure ou The Immigrant. Un Chaplin décidément indémodable, puisque MK2 édite dans le même temps en Blu-ray deux films atypiques du génial auteur: A Woman of Paris et Monsieur Verdoux (distribués par Belga, environ 20 euros). DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS. PRIX: ENVIRON 40 EUROS. (J.F. PL.)
Annoncé en concert le 11 avril prochain au Palais 12 accompagné d’un orchestre symphonique de 160 musiciens et d’un choeur polyphonique, Ennio Morricone reste à 85 ans aussi indémodable que les films de son compère Sergio Leone. Quatre CD (une soixantaine de titres) sortis du Bon, La Brute et Le Truand, d’Il était une fois en Amérique ou encore des Incorruptibles se trouvent ici sertis de photos privées et pour la plupart inédites. DISTRIBUÉ PAR V2. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. (J.B.)
C’est une belle histoire un peu trop oubliée que le journaliste Daniel Couvreur retrace ici, à coups de superbes illustrations et de documents qui raviront les moins jeunes d’entre nous ou simplement les amateurs de belles images: en 1954, l’éditeur de Tintin fondait le premier studio de dessin animé belge. Définitivement fermé en 2005, Belvision aura connu près de 30 ans d’âge d’or, produisant les longs métrages de Tintin, Astérix, les Schtroumpfs ou Lucky Luke, mais aussi une myriade de programmes courts. DE DANIEL COUVREUR, ÉDITIONS LE LOMBARD, 39 PAGES. PRIX: ENVIRON 40 EUROS. (O.V.V.)
Réédition choc de l’album surprise sorti en mars, reprenant le Next Day original, un DVD de quatre clips dans la tradition trans-arty de Bowie et un second disque audio vraiment bonus. Soit trois titres issus de la première sortie version luxe, une chanson initialement destinée au marché japonais (God Bless The Girl), un mix stupéfiant signé James Murphy et, carrément, quatre inédits attrape-coeur. Must. DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 22 EUROS. (PH.C.)
A l’occasion du centenaire du premier tome de A la recherche du temps perdu, Gallimard réédite Un amour de Swann en grand format. Dans les marges, c’est le peintre Pierre Alechinsky qui customise les phrases proustiennes. Décorateur, insolent, son trait suggère finement sans trop en dire: « … mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d’une couleur sanguine: l’éclisse d’un violon, la courbe d’une robe, d’un dos, d’une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. » Pour ne plus choisir entre un dessin et un long discours. DE MARCEL PROUST, ORNÉ PAR PIERRE ALECHINSKY, ÉDITIONS GALLIMARD. PRIX: ENVIRON 39 EUROS. (Y.P.)
Les superlatifs se bousculent au moment d’évoquer cette édition magistrale de l’oeuvre complète d’Eric Rohmer. Livrée en coffret à tirage limité, et donc numéroté, cette intégrale offre les 25 longs métrages en autant de DVD, accompagnés des versions Blu-ray pour les 22 films restaurés en HD. Mais aussi deux DVD de courts métrages et des dizaines d’heures de suppléments inédits rassemblant documentaires et entretiens (avec le cinéaste, ses interprètes, ses collaborateurs). Et encore, en prime, un riche livret de 100 pages et… une pochette surprise! Maurice Henri Joseph Schérer avait débuté comme critique, sous le pseudonyme d’Eric Rohmer qu’il allait conserver une fois devenu réalisateur. Evincé des Cahiers du Cinéma (dont il fut rédacteur en chef), il vit ses Contes moraux (1963-1972) établir sa notoriété d’auteur à part entière, écrivant, tournant et distribuant lui-même ces six films qui développent une thématique commune (un homme cherche une femme, en rencontre une autre, mais revient vers la première). Ils sont la matrice d’un cinéma intelligent, élégant, fluide et remarquablement économe de moyens. Un cinéma de moraliste, « celui qui s’intéresse au coeur humain » évoquant l’amour et ses coïncidences, ses malentendus, ses secrets (« Mes personnages ne disent pas tout ») et aussi ses mensonges (« Le mensonge est très intéressant pour l’intrigue »). Rohmer signera d’autres séries de films: les six Comédies et proverbes entre 1980 et 1987, puis les Contes des quatre saisons de 1990 à 1998. Mais le coffret révèle bien d’autres richesses, du côté des courts métrages notamment, réalisés par le cinéaste ou par des proches, comme ces actrices qui l’inspirèrent tant et qu’il aida quand certaines voulurent mettre en scène elles-mêmes. L’ensemble rappelant par ailleurs l’intérêt de Rohmer pour la littérature, la peinture, le théâtre (on peut voir en bonus sa pièce de Kleist montée en 1979 aux Amandiers à Nanterre). Le bonheur est total, de retrouver ces perles que sont La Collectionneuse, Ma nuit chez Maud, Le Genou de Claire, Pauline à la plage, Le Beau mariage, Les Nuits de la pleine lune. Et se dégage du tout le fascinant portrait d’un artiste ayant fait de la simplicité son impératif, et dont la trajectoire créative est l’une des plus limpides qui se puisse imaginer. DISTRIBUÉ PAR POTEMKINE ET AGNÈS B. DVD. PRIX: ENVIRON 200 EUROS. (L.D.)
Brancher n’importe quelle guitare électrique sur sa console et apprendre à gratter. Rocksmith n’est pas aussi efficace qu’un vrai prof, mais reste une solution innovante pour apprendre en solo. Sa version 2014, auréolée de conseils supplémentaires pour les débutants, est en outre disponible officiellement sous nos tropiques dans une édition bundle. Ce package contient ainsi la nouvelle cuvée du soft d’Ubisoft accompagnée d’une Les Paul Junior d’Epiphone. Rock on! ÉDITÉ ET DÉVELOPPÉ PAR UBISOFT. PRIX: ENVIRON 175 EUROS. (M.-H.T.)
Beauté insolente, arrogance politique, sens du scandale et destin tragique: 50 ans après sa mort, c’est peu dire que JFK fascine toujours. Jacques Lowe a 28 ans quand Kennedy lui demande de rester à ses côtés pour fixer sa vie sur pellicule. Du bureau ovale aux parties de football américain, des vacances à Hyannis Port avec Jackie aux coulisses de son élection, les clichés et mémoires posthumes de celui qui ne quitta plus JFK d’un pouce dessinent sous nos yeux le fascinant destin du « président le plus photogénique du siècle ». DE JACQUES LOWE, ÉDITIONS GALLIMARD. PRIX: ENVIRON 30 EUROS. (Y.P.)
Un livre illustré de 80 pages signé Richard Barnes, vieux pote de Pete Townshend qui a trouvé le nom du groupe, designé nombre de ses premières affiches et cosigné plusieurs bouquins à son sujet. Un poster vintage et surtout quatre versions différentes de l’album de Tommy: original remasterisé, démo and outtakes, bootleg live enregistrés çà et là à l’automne 1969 et Blu-ray… Une énième réédition mais un box classe de chez classe du mythique opéra rock des Who. DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. ENVIRON 85 EUROS. (J.B.)
Ce volume de 264 pages présente l’impressionnant travail photographique accompli par McCurry depuis la fin des années 70, un peu partout sur la planète mais avec une prédilection pour l’Asie bourlinguée des temples d’Angkor aux contreforts de l’Afghanistan. Avec cette très bonne idée d’accompagner les splendides tirages d’une contextualisation qui les rend encore davantage signifiants. DE STEVE MCCURRY, ÉDITIONS PHAIDON, 264 PAGES. PRIX: ENVIRON 50 EUROS. (PH.C.)
L’Irlandais Rory Gallagher (1948-1995) ne fut pas seulement un guitariste incendiaire, relisant dans les spasmes électriques le vieux blues ricain, il fut aussi grand amateur de polars. Cette dernière piste a amené son frère Donal à demander à l’écrivain Ian Rankin et à l’illustrateur Timothy Truman, une série noire originale. Rajoutez-y deux CD de musique pétaradante et une lecture audio de la nouvelle de Rankin, et vous obtenez un vrai cadeau de Noël. DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 24 EUROS. (PH.C.)
En 68, Serge Gainsbourg croise une jeune actrice anglaise sur le tournage du film Slogan. C’est le début d’une histoire d’amour légendaire qui durera douze ans, marquant à jamais non seulement les intéressés, mais aussi la chanson française (Je t’aime, moi non plus, le chef-d’oeuvre Melody Nelson). Les éditions Taschen sortent aujourd’hui un livre de photos jamais publiées, prises dans l’intimité du couple par Andrew Birkin, le frère de Jane. Touchant. ÉDITIONS TASCHEN. PRIX: ENVIRON 40 EUROS. (L.H.)
Les sept romans du privé le plus désenchanté rassemblés en un seul volume, qui plus est dans leur intégralité et dans une nouvelle traduction, voilà qui sent le cadeau imparable. Adieu, ma jolie, La Grande Fenêtre ou encore Playback (Le Grand Sommeil et La Dame du lac n’ayant pas eu besoin d’un coup de peigne puisque Boris Vian s’en était occupé personnellement à l’époque) sont ainsi rendus à leur élégance naturelle, quelque peu malmenée par les aventures stylistiques des années 50. L’heure du crime a sonné! DE RAYMOND CHANDLER, ÉDITIONS GALLIMARD (QUARTO), 1312 PAGES. PRIX: ENVIRON 30 EUROS. (L.R.)
Les quatre saisons -douze disques- de cette sulfureuse saga consacrée au règne chahuté du roi Henri VIII sont coffrées dans un box imposant. L’indigestion guette, donc, tant il est vrai que nuances et subtilités y sont fréquemment sacrifiées sur l’autel d’un glamour clinquant voire d’un érotisme racoleur. Mais la série cornaquée entre 2007 et 2010 par Michael Hirst, scénariste du film Elizabeth, n’en excelle pas moins à souligner à quel point l’Histoire collective se construit bien souvent au gré d’appétits bassement individuels. DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 60 EUROS. (N.C.)
Back to mono? C’est le message de ce coffret rassemblant les neuf albums de Miles Davis sortis entre 1957 et 1964, avant l’usage généralisé de la stéréo. La sonorité « monaurale » a présidé à l’enregistrement de ces disques d’une grande beauté, dont une paire fera définitivement glisser Miles dans la légende jazz et au-delà (Round About Midnight, Sketches Of Spain, Kind Of Blue). Remastérisé et rigoureusement indémodable. DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 42 EUROS. (PH.C.)
S’il ne fallait en voir que 1001 dans sa vie, ce serait ceux-là. Classés dans l’ordre chronologique, du Vol du Grand Rapide de Edwyn S. Porter (1903) à L’Odyssée de Pi de Ang Lee (2012), les films repris dans cette sélection forcément subjective sont tous hautement recommandables. Une présentation claire et des notices critiques dégraissées balisent cette vue plongeante sur un siècle de cinéma. SOUS LA DIRECTION DE STEVEN JAY SCHNEIDER, ÉDITIONS OMNIBUS, 960 PAGES. PRIX: ENVIRON 34 EUROS. (L.R.)
Aux antipodes du star système, la photographe Sara Macel célèbre l’ordinaire, le quotidien, le banal. Son point focal n’est autre que son père, représentant de commerce, dont elle retrace ici une vie d’errance forcée et de solitude cristallisées dans ces motels sans âme, ces patelins flétris et ces reliques de voyage (cartes routières, tickets, notes…). En résulte un témoignage en mouvement poignant, tapissé de spleen, où l’intime se déguste comme un mets délicat. DE SARA MACEL, ÉDITIONS DAYLIGHT BOOKS, 92 PAGES, PRIX: ENVIRON 50 EUROS. (L.R.)
L’information aurait sans doute fait hurler Prunelle, et bien marrer Jules de-chez-Smith-en-face: Gaston Lagaffe est devenu un produit de luxe! Les éditions Dupuis ont en effet ouvert la saison des beaux livres en tirant leur plus grosse cartouche, au sens propre du terme, soit quatre kilos et près de 1000 gags de Franquin (et Jidéhem), tous commis par son héros en espadrilles et sans emploi. Si tout le monde affiche sans doute déjà un album de Gaston dans sa bibliothèque, ils ne seront qu’une poignée à posséder celui-là: un coffret reprenant l’intégralité des gags de Gaston, dans leurs formats originaux, et entièrement recolorisés par Jannin. Soit 164 pages de strips, 336 demi-planches et près de 500 planches grand format, le tout accompagné d’un livret reprenant la genèse du personnage et résumant le génie, absolu, de Franquin. Un must donc pour les collectionneurs qui pourront se l’offrir, et un indispensable… jusqu’à la prochaine réédition de luxe, qu’on verra sans doute apparaître d’ici cinq ans, lorsque Dupuis fêtera, forcément en grandes pompes, les 60 ans du personnage. Né en 1958 dans les pages de Spirou, Gaston a de fait révolutionné les codes du genre: feignant, iconoclaste, écolo, anti-militariste, bricolo de génie… Il reste aujourd’hui encore d’une incroyable modernité et d’une qualité graphique toujours inégalée. Surtout, Gaston continue de faire rire et d’assurer une rente précieuse à son éditeur historique. Lequel aurait tort de se priver, à l’image de l’amateur éclairé qui aura réservé ce bijou, tiré à 3000 exemplaires seulement. Les autres pourront se rabattre sur les albums à douze euros: ils sont très bien aussi. DE FRANQUIN, ÉDITIONS DUPUIS. PRIX: ENVIRON 200 EUROS. (O.V.V.)
Si vous avez encore foi en la nature humaine, cette encyclopédie des petites et grandes bassesses qui ont émaillé l’Histoire (qui a d’ailleurs commencé par un vol de pomme…) devrait vous vacciner définitivement. De « Absurdité » (comme certains règlements) à « Zoophiles », l’auteur parcourt les égouts du monde avec une érudition qui force le respect. Le meilleur du pire en quelque sorte… DE MARTIN MONESTIER, ÉDITIONS LE CHERCHE MIDI, 1440 PAGES. PRIX: ENVIRON 50 EUROS. (L.R.)
Tout, absolument tout Dylan coffré en un seul box, de l’album inaugural de 1962 au récent Tempest. Comme le père Zimmerman n’est pas près de raccrocher, l’intégrale se présente comme un premier volume. Il faudra quand même se le farcir: 35 LP studio, six live, complétés par un double Side Tracks bourré d’une trentaine de titres parus hors albums. Petite coquetterie supplémentaire: une édition digitale est également prévue avec une clé usb glissée dans un boîtier en forme d’harmonica… DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 150 EUROS. (L.H.)
Récemment diffusé sur Plug RTL, le trépidant, décapant, dansant, drôle, documentaire de Jozef Devillé sur la dance music belge et plus particulièrement la New Beat a réveillé chez les trentenaires et jeunes quadras des souvenirs embrumés de Bonzai, d’insignes Mercedes, de Boccaccio et de Smiley… Envie de leur faire plaisir pour les fêtes? Entre le DVD, la compile quatre CD ou dix maxi 45 Tours, il y en aura pour tout le monde. ACIIIID! BOX CD. DISTRIBUÉ PAR NEWS. PRIX: ENVIRON 20 EUROS. (J.B.)
Avec ce second tome, c’est la consécration (tardive) pour Jane Austen, qui se voit enfin intégralement coffrer dans l’édition aux liserés d’or. L’occasion de céder à ses visions feutrées et caustiques de la jeune gentry anglaise du début XIXe dans Mansfield Park, Emma ou Persuasion, tous riches d’intrigues amoureuses compliquées et de happy ends sans cesse contrariés. Mais aussi de découvrir la correspondance de Jane, morte inexplicablement vieille fille à 42 ans au faîte de sa gloire. DE JANE AUSTEN, ÉDITIONS DE LA PLÉIADE, 1364 PAGES. PRIX: ENVIRON 49 EUROS (JUSQU’AU 31/01). (Y.P.)
Belleville, la nuit. Freddy, petite frappe, est chargé d’éliminer un Chinois venu récupérer une compatriote. Problème: le malfrat se prend d’affection pour sa cible et décide de l’aider, ce qui a le don d’énerver ses « employeurs ». Les courses-poursuites s’enchaînent, la fièvre grimpe, les masques tombent… Un polar électrique alimenté par un dessin sous haute tension. Jouissif. DE ARNAUD MALHERBE ET VINCENT PERRIOT, ÉDITIONS DARGAUD, 120 PAGES. PRIX: ENVIRON 25 EUROS. (L.R.)
Il fallait y penser. Appliquant la tradition victorienne du portrait-silhouette aux icônes de la pop culture, une centaine, Olly Moss allie raffinement et modernité dans ce petit livre objet déclinant noir sur blanc les plus beaux profils de Buzz, Dark Vador, Karaté Kid ou encore du Dude. Pour pimenter la sauce, tous les dessins sont anonymes. Back to the future! DE OLLY MOSS, ÉDITIONS CAMBOURAKIS, 144 PAGES. PRIX: ENVIRON 15 EUROS. (L.R.)
Nicolas Winding Refn et Ryan Gosling, ou l’association la plus tendance de ces dernières années, consacrée par deux films cultes: l’impeccable Drive, véhicule idéal pour le laconique acteur canadien, et un Only God Forgives à l’ésotérisme un brin fumeux, sur lequel plane l’ombre de Jodorowsky. Un coffret de saison les réunit, augmentés d’un bonus de choix, NWR, documentaire de référence sur le réalisateur danois. DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS. PRIX: 25 EUROS. (J.F. PL.)
Il y a 20 ans, Nirvana donnait une suite à Nevermind, déflagration punk-rock de 91 qui balaya tout sur son passage. Etrangement, son successeur intitulé In Utero a plutôt bien vieilli. Alors que l’on avait le souvenir d’un disque raide et aigri, il se révèle au contraire furieux et drôle (même si on rit souvent jaune), collectionnant les morceaux de bravoure. L’album vient de ressortir en plusieurs versions, dont une deluxe qui comprend 3 CD et 1 DVD. DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 90 EUROS. (L.H.)
Si Goscinny, Uderzo et Charlier ont créé le magazine Pilote en 1959, d’autres s’en sont emparés dans les années 70, et pas des moindres: Fred, Mézières, Alexis, Gotlib, Reiser, Solé, Cabu, F’Murr… Tout ce que la BD « moderne » et de plus en plus adulte comptait d’auteurs français y sont passés ou nés. Deuxième volet d’une trilogie reprenant le meilleur de Pilote, ces Plus belles histoires forcent donc le respect et enclenchent la machine aux bons souvenirs, même si nombre d’entre elles, graphiquement très datées, ont du mal à s’extraire de leur génération. ÉDITIONS DARGAUD. PRIX: ENVIRON 22 EUROS. (O.V.V.)
Pas l’occasion de monter à Paris d’ici février? Précipitez-vous sur le catalogue de la rétrospective Raymond Depardon du Grand Palais. Son objet? Une sélection d’images oubliées du cinéaste et photoreporter, souvent inédites, et liées par une commune utilisation de la couleur, cette « métaphore de la réalité ». Des premiers clichés du début des sixties aux tout derniers voyages en Afrique et en Amérique, dans les villes et déserts qu’il a arpentés toute sa vie, une errance perçante d’humanité douce dans un monde de brutes. ÉDITIONS RÉUNION DES MUSÉES NATIONAUX. PRIX: ENVIRON 30 EUROS. (Y.P.)
Rêve de gosse 80’s, posséder une borne d’arcade à la maison est aujourd’hui possible grâce aux émulateurs et au DIY sur le Net. The Arcade Company vient toutefois au secours des geeks en manque de temps, de patience ou de talent. Cette société française assemble en effet à la main trois types de machines personnalisables allant de la plus compacte à poser sur un bureau (Bartop) à la réplique exacte d’un modèle de salle d’arcade (Fatboy). PRIX: DE 800 À 2500 EUROS ENVIRON SELON LES MODÈLES ET OPTIONS. (M.-H.T.)
On leur prête la carrure d’avoir été « le dernier grand groupe rock », en tout cas dans la tradition accouchée par les années 60. Ce voluptueux, chic et onéreux coffret renforce cette conviction par la densité de musique rassemblée, soit onze CD et un DVD superbement remastérisés, le tout packagé avec une nuée d’objets/gadgets pour les collectionneurs mais peut-être aussi pour la nouvelle génération affamée de rock supérieur. Et, vu le prix, pas totalement désoeuvrée… DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 170 EUROS. (PH.C.)
Comment tuer un loup-garou? Le vampire dort-il toujours dans un cercueil? Quel rapport entre Victor Hugo et le démon féminin Lilith? Réponse dans cette encyclopédie érudite et ludique croquant à pleines dents, et en 400 entrées où se mêlent Histoire, littérature, cinéma et sciences, le vaste monde des suceurs d’hémoglobine, du Vourdalak à Batman, d’Aristophane à Twilight. Garanti sang pour sang plaisir. DE MOQUET ET PETITIN, ÉDITIONS LE CASTOR ASTRAL, 256 PAGES. PRIX: ENVIRON 17 EUROS. (L.R.)
Le succès du récent et pourtant calamiteux Man of Steel de Zack Snyder devrait assurer la pérennité d’une franchise Superman longtemps restée incertaine -et marquer le début d’une exploitation sur les écrans de la Justice League of America, pendant DC Comics des Avengers de Marvel (avec Superman donc, mais aussi Batman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash…). Ce reboot pyrotechnique filant maladroitement la métaphore christique brille fort heureusement par son absence dans ce box consacré aux cinq précédents films de la saga du super-héros DC. Inégaux, souvent poussifs, les épisodes I, II, III et IV, tous réalisés entre 1978 et 1987, ont considérablement vieilli mais tirent justement un charme certain de leur humour potache et de leur héroïsme premier degré, le tout emballé dans cette cheapitude totalement décomplexée propre aux eighties. Faisant la part belle à un justicier désespérément dénué de part d’ombre, la franchise ne s’autorise pas moins, à l’occasion, une réjouissante ambivalence -un troisième épisode plus torturé (le fameux duel entre Superman et… Clark Kent) et plus sexué (la séquence au sommet de la Statue de la Liberté, où le port du slibard rouge moulant prend tout son sens)-tandis qu’elle se fait à chaque fois, non sans ironie d’ailleurs, l’écho des grandes préoccupations de son temps (avancées technologiques, menace nucléaire, crise de la presse…). La Terre et ses constructions humaines les plus emblématiques (Tour Eiffel, Tour de Pise, Grande Muraille de Chine…) ne suffisant parfois pas à contenir l’éternel combat entre le Bien et le Mal qui oppose Superman à ses diverses némésis, Lex Luthor en tête -voir notamment l’improbable baston sur la Lune à la fin de l’épisode quatre. Réalisé en 2006 par un Bryan Singer (The Usual Suspects, X-Men) étonnamment peu inspiré, Superman Returns -seul film du coffret qui ne s’accompagne d’aucun supplément- ressemble quant à lui davantage à une énième comédie romantique hollywoodienne -un interminable jeu du chat et de la souris avec Lois Lane- qu’à un film de super-héros. Le point faible du box, donc. Sa kryptonite à lui. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. (N.C.)
Qu’ont en commun Debbie Harry, William Faulkner, Louise Bourgeois, The Who, Balthus, Jean Cocteau, Wes Anderson, Jeanne Moreau, Scott Fitzgerald ou Marlene Dietrich? Réponse: le détail qui tue. Ceux-là et bien d’autres, écrivains, acteurs, peintres ou rockeurs, sont passés en revue dans un réjouissant catalogue concocté par Elisabeth Quin et François Armanet. C’est bien connu: agitateurs, manipulateurs d’images et de tendances, les artistes ont de tous temps secoué les codes et imprimé leurs poses décalées à la face du monde. Le couturier Azzedine Alaia (habilleur de Michelle Obama ou Lady Gaga) le proclame d’ailleurs d’entrée de jeu dans sa préface: la mode a toujours une guerre de retard sur les artistes, elle a donc tout intérêt à les tenir à l’oeil. Les grands photographes ne s’y sont pas trompés qui, de Hedi Slimane à Gisèle Freund, de Helmut Newton à Robert Mapplethorpe ou Robert Capa, ont su immortaliser ces petites et grandes leçons de style et d’anti-style du XXe siècle, de la petite robe noire à la fleur en boutonnière, du manteau peau de bête au kimono, des collants troués à la veste à poignets retournés, du pantalon flamenco au t-shirt asymétrique. Soit un vrai répertoire d’icônes, où l’on apprend les résonances sulfureuses qu’Anaïs Nin donnait à son chemisier à dentelles noires ajouré préféré, le message que Bruce Springsteen adressait aux States à travers sa veste brune atypique, loin des « deux cuirs mythiques de l’Amérique », blouson de pilote et Perfecto de rockeur, ou les raisons du penchant de Yukio Mishima pour les polos à encolure lacée-ligotée. Inter-générations, le manifeste parcourt rien moins que « l’allure d’un siècle » à travers les garde-robes de it girls and boys résolument hors normes. Un petit précis de style pour les fêtes, ça peut pas faire de mal. DE ELISABETH QUIN ET FRANÇOIS ARMANET, ÉDITIONS FLAMMARION. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. (Y.P.)
Sexe cru, violence gore, drogue dure: pour les allergiques aux bons sentiments inhérents à la période des fêtes, Lumière a l’excellente idée d’exhumer The Doom Generation (1995) et Nowhere (1997), les deux derniers segments de la Teenage Apocalypse Trilogy de Gregg Araki. Soit deux films-trips bien barrés, manifestes nihilistes où le cinéaste américain filme la beauté insolente et inutile des corps d’une jeunesse sans boussole qui se sent comme « un rat coincé dans le cul de Richard Gere ». On ne saurait mieux dire. DISTRIBUÉS PAR LUMIÈRE. PRIX: ENVIRON 15 EUROS CHACUN. (N.C.)
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le dessin contemporain sans jamais oser le demander se retrouve dans ce très beau livre. Avec sa sélection de 115 artistes triés sur le volet brassant tous les courants graphiques, du bestiaire crépusculaire du Roumain Dan Beudean aux éclaboussures rouge sang du Pakistanais Imran Qureshi, cet ouvrage de référence met en lumière la richesse d’une discipline artistique méconnue. Faites le plein de Vitamine D2 avant l’hiver! ÉDITIONS PHAIDON, 352 PAGES. PRIX: ENVIRON 60 EUROS. (L.R.)
Comme son nom l’annonce, LaBible Game Boy livre 1300 chroniques de jeux sortis sur la plus mythique des consoles portables. A cette ludothèque exhaustive vient s’ajouter un historique complet de la 8 bits, accompagné d’anecdotes de lancement, d’une liste de ses accessoires et de ses versions à travers les années. Tarifés cinq euros de plus que l’édition de base, quatre coffrets Collector cartonnés aux couleurs de Zelda, Pokémon, Super Mario et Tetris prennent les fans par les sentiments. ÉDITIONS PIX’N LOVE. PRIX: ENVIRON 35 EUROS (CLASSIC SET) ET 40 EUROS (ÉDITION COLLECTOR). (M.-H.T.)
L’une des dernières grandes trouvailles en date de la fiction télé. Avec Top of the Lake, la réalisatrice Jane Campion signe une chronique intimiste soufflante de justesse dans les paysages sublimes de Laketop, en Nouvelle-Zélande. Joués sur un faux rythme qui, en diverses circonstances, laisse l’intrigue s’insinuer en terres quasi mystiques, les sept épisodes de cette série (presque) parfaite réussissent l’improbable pari de scotcher sans entrer une nanoseconde dans la surenchère. Fascinant. DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. (G.V.)
Apparu dans les pages de « A Suivre », en 1982, sous le dessin de Jean-Marc Rochette, ce Transperceneige devait être à la base porté par Alexis, qui eut le mauvais goût de mourir avant sa conclusion. Benjamin Legrand y donna une (double) suite en 1999. Un réalisateur coréen vient d’en faire son blockbuster de l’année en l’adaptant au cinéma. Et voilà que son éditeur historique le réédite enfin, et en intégrale. Il a eu raison: ce récit post-apocalyptique d’un interminable train regroupant ce qui reste de l’humanité est le parfait témoin de la SF française de son époque -intello, voire poétique. DE LOB, ROCHETTE ET LEGRAND, ÉDITIONS CASTERMAN. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. (O.V.V.)
C’est bien connu, les Nordiques ont l’humour mordant et absurde. Quand le dessinateur islandais Dagsson interprète à sa sauce givrée et minimaliste les titres des chansons cultes du répertoire rock, ça défrise. Your own Personal Jesus est représenté par un Saint tenu en laisse, Good vibrations, par une boutique de sextoys… Une giclée d’humour noir à moindre frais. DE HUGLEIKUR DAGSSON, ÉDITIONS SONATINE, 74 PAGES. PRIX: ENVIRON 5 EUROS. (L.R.)
L’Histoire est un éternel recommencement: les dessinateurs de 2013 restent influencés par la « nouvelle ligne claire » d’Yves Chaland, qui entre autres et en 1982, réinventait le Spirou des années 50… Parmi le grand déballage effectué toute l’année pour les 75 ans du personnage, Dupuis a le bon goût de ressortir cette oeuvre magnifique mais maudite: l’auteur de Freddy Lombard n’achèvera jamais cette aventure au format strips, hommage plus qu’appuyé au Spirou de Jijé… qui ne fut guère apprécié par la maison de l’époque. Trente ans plus tard, elle peut encore s’en mordre les doigts. DE YVES CHALAND, ÉDITIONS DUPUIS, 112 PAGES. PRIX: ENVIRON 22 EUROS. (O.V.V.)
The Believer, mensuel littéraire et artistique coqueluche des hipsters lettrés d’outre- Atlantique, a désormais un petit cousin français. Cousin qui tous les trois mois sélectionne, traduit et balance dans votre boîte aux lettres le meilleur du magazine culte piloté depuis San Francisco par Nick Hornby et Dave Eggers: sous les impeccables covers en damier signées Charles Burns, les contributeurs s’appellent David Lynch, Paul Auster, Haruki Murakami, Daniel Clowes, Gregg Araki, Brian Eno ou Bob Dylan. Offrez, offrez le Believer… ÉDITIONS INCULTE. PRIX: ENVIRON 50 EUROS POUR 4 NUMÉROS PAR AN. (Y.P.)
Ruppert et Mulot ne font jamais rien comme les autres. La preuve avec le livre le plus atypique de l’année puisque, pour le lire, il faut le découper. Page après page, à l’image de leur histoire d’étudiant en médecine, obligé de disséquer un cadavre à la recherche de son cadeau de Noël… On vous laisse deviner ce qu’il vous restera dans les mains après « lecture » de cet objet brillant d’humour noir, et plus proche de l’art contemporain que de la BD de papa. Hilarant, érudit, et malin: pour ceux qui aiment, il faut forcément en offrir deux! DE RUPPERT ET MULOT, ÉDITIONS L’ASSOCIATION. PRIX: ENVIRON 19 EUROS. (O.V.V.)
Il manque la deuxième partie -soit huit épisodes- de la cinquième et ultime saison, récemment diffusée aux States, de Breaking Bad dans cette vraie fausse intégrale opportunément débarquée à la veille des fêtes. Ce qui, on en conviendra, est un peu ballot, mais n’enlève rien à la force de frappe de l’une des séries majeures de ces dernières années. Soit l’histoire peu banale de la transformation d’un discret professeur de chimie atteint d’un cancer en véritable baron de la drogue. Yeah science, bitch! DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 140 EUROS. (N.C.)
Comédies gentiment horrifiques signées par un Joe Dante formé à l’école Roger Corman, Gremlins (1984) et Gremlins 2: The New Batch (1990) constituent aujourd’hui encore une sympathique franchise en forme d’hommage aux films de monstres à l’ancienne, doublé d’une charge écolo et humaniste contre le capitalisme sauvage et l’automatisation galopante de la société moderne. Le tout emballé dans un coffret avec DVD, Blu-ray et peluche Gizmo. Gaffe quand même à ne pas nourrir la bête après minuit… DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 70 EUROS. (N.C.)
Les blockbusters intelligents en version collector se font rares. Sur le Net, on trouve encore quelques éditions spéciales du reboot de Tomb Raider accompagnées d’un boîtier métal, d’une figurine de Lara, d’une carte, d’un étui étanche et d’un artbook (110 euros). Last of Us déroule lui des éditions Ellie ou Joël, emballées dans une trousse de secours dépliable abritant également un artbook pour 80 euros. Carte, casquette et sacoche fermant à clef: GTA V Edition Collector (120 euros) conclut sans surprise cette sélection. (M.-H.T.)
Il y a art et art. Celui qui a ses lettres de noblesse, celui qu’on enseigne dans les académies, celui qui pavoise au balcon de la culture. Ses représentants se comptent sur les doigts des deux mains: peinture, sculpture, cinéma, théâtre… Et puis l’autre, celui qui n’entre pas dans les musées et les galeries, qui s’expose dans la rue, dans les salons ou sur un parking, jugé trop kitsch, trop déviant ou trop radical. Ce « wild art », comme l’appellent les auteurs de cette passionnante anthologie du bizarre, englobe des disciplines aussi variées que le tatouage, le body art, la sculpture de glace ou les fresques florales. Bref, tout ce qui relève d’une démarche créative, souvent radicale, échappant aux canons de la beauté inscrits dans le marbre de l’Histoire. En parcourant les dix chapitres thématiques (les animaux, la nourriture…), on ressent d’abord un mélange d’amusement et d’écoeurement. Les robes en profiteroles, les tigres en 3D dessinés à la craie sur le bitume ont ce côté freak qui fait sourire et donne la nausée. Mais est-ce de l’art? Y a-t-il un message? Une quête esthétique? On en doute, tout en devant reconnaître qu’émerge une forme de poésie underground de cet amas de mauvais goût. « L’art ne se résume pas à des choses créées par des gens qui s’autoproclament artistes », affirme le critique d’art Barry Schwabsky dans la préface. Le rapport au corps est souvent au centre de ces démarches alternatives. Comme dans ces modifications extrêmes (langue fourchue, oreilles taillées, implants…) ou dans ces tenues de combat composées de morceaux de viande -le même « textile » que la fameuse robe de Lady Gaga, qui peut d’ailleurs être considérée comme la papesse du genre. A défaut d’amener à considérer son voisin adepte de tuning comme un Rubens, ce livre a le mérite d’interroger les limites de l’art. Envie de goûter « pour de vrai »au wild art? Direction la Bourse de Bruxelles où se tient l’exposition The Art of the brick, florilège de sculptures en Lego de Nathan Sawaya. DE DAVID CARRIER ET JOACHIM PISSARRO, ÉDITIONS PHAIDON, 480 PAGES. PRIX: ENVIRON 35 EUROS. (L.R.)
Format carte postale sous tissu jaune, Belgian Solutions est le réjouissant cadeau passe-partout de cette fin d’année. Son propos? Documenter, en 300 photos, et sous un titre programmatique (par « Belgian Solutions », il faut entendre une situation visuelle -urbaine, souvent- bancale, inédite et burlesque), « les solutions absurdes, drôles, malignes, intelligentes et sauvages de la survie au quotidien ». Un pur produit de l’ère participative, initié sur Facebook, rapidement exporté au-delà du royaume -l’absurde n’ayant pas sens des frontières. DE DAVID HELBICH, ÉDITIONS MEDIUMER, 302 PAGES. PRIX: ENVIRON 20 EUROS. (Y.P.)
Face à une Xbox One qui prend du retard en Belgique (lire page 44), la PlayStation 4 de Sony respecte son rendez-vous et se décline déjà dans une édition spéciale dédiée à Killzone: Shadow Fall. Au-delà du titre, ce bundle tarifé à 499 euros s’accompagne de deux manettes et d’une PS Camera. Second bon plan, Nintendo recolore deux 3DS XL aux couleurs de Zelda et Luigi. Livrées avec Zelda: A Link Between Two Worlds ou Luigi’s Mansion 2, les portables s’affichent à 200 euros. INFOS: WWW.NINTENDO.BE ET HTTP://BE.PLAYSTATION.COM (M.-H.T.)
Qu’on aime ou qu’on déteste, les Daft Punk auront incontestablement su faire parler d’eux en 2013. L’album Random Access Memories ressort donc pour les fêtes dans une version deluxe franchement mastoc. Au menu, le (double) vinyle de l’album, deux clés usb (musique et clips), des posters, mais aussi un vinyle 25 cm contenant l’interview de Giorgio Moroder utilisée pour le morceau du même nom, ou encore un film 70 mm avec des images du clip Lose Yourself To Dance! DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 200 EUROS. (L.H.)
Aucun fan de la saga vampirique ne voudra manquer ça! Un coffret de bien belle allure, proposant l’intégrale de la saga. Quinze DVD, six Blu-ray, plus de dix heures de bonus dont deux totalement inédites. Et, en prime, un jeu de photos et un pendentif! Rien n’a été oublié pour fêter une série au succès phénoménal, assurément inégale mais dont les très nombreux inconditionnels n’ont pas fini de célébrer le culte. DISTRIBUÉ PAR BELGA. PRIX: ENVIRON 130 EUROS. (L.D.)
Un peu moins d’un an après sa sortie en salles, le drôle et cotonneux Ernest et Célestine, adaptation inspirée des livres pour enfants de Gabrielle Vincent par le trio Renner, Patar et Aubier, se fend d’une édition collector reprenant le long métrage animé en DVD, Blu-ray et copie digitale, ainsi que cinq cartes postales à l’effigie de l’ours musicien et de la souris farceuse, l’album du film et… une fondante boîte à dent de lait. Grosse fête à la maison. DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS. PRIX: ENVIRON 30 EUROS. (N.C.)
C’est la première grosse affiche hip hop de l’année, et c’est au Palais 12 que ça se passe (qui montre ainsi qu’il ne servira pas seulement de piste d’atterrissage aux grosses vedettes françaises, type Mylène Farmer). Drake, c’est donc trois albums, trois cartons. Du rap un peu blême, avec des pointes r’n’b de lover dépressif, pour lequel ego trip ne rime pas forcément avec roulage de mécaniques. Cerise sur le gâteau: le Canadien sera accompagné de son compatriote The Weeknd et son r’n’b angoissé. LE 08/03, AU PALAIS 12, BRUXELLES. PRIX: 44 EUROS. (L.H.)
Après les innombrables adaptations au cinéma et à la télé, on regoûte à la lettre des Hauts de Hurle-Vent, unique roman d’Emily Brontë et grand classique de la littérature du XIXe siècle, huis clos passionnel pétri de vengeance et sommet de noirceur romantique niché au coeur de la beauté sauvage des landes anglaises. La nouveauté? Sa version ultra-poche et poids plume signée Points2. Une jolie édition qui tient la route et toute entière dans la main, et qui devrait séduire les néo-ados torturés, coeur en balade et amours au vent. DE EMILY BRONTÉ, ÉDITIONS POINTS2, 701 PAGES. PRIX: ENVIRON 10 EUROS. (Y.P.)
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