Jean-François Pluijgers
Certes, elle avait été précédée par Simone Signoret, Oscar 1959 pour Room at the Top de Jack Clayton. Juliette Binoche n’en (ré)impose pas moins la French Actress à Hollywood, remportant l’Oscar du meilleur second rôle pour The English Patient d’Anthony Minghella en 1996, avant de tourner, entre autres, pour Ferrara (Mary) ou David Siegel et Scott McGehee (Bee Season), et allant même jusqu’à se prêter à la comédie romantique, le temps de Dan in Real Life de Peter Hedges. En attendant le Cosmopolis de David Cronenberg…
Depuis qu’elle incarna Edith Piaf pour Olivier Dahan, Oscar 2008 de la meilleure actrice, l’étoile de Marion Cotillard n’a cessé de briller sur Hollywood. De Christopher Nolan (Inception) à Michael Mann (Public Enemies), les plus grands se l’arrachent; on lui pardonne même ses fautes de goût, comme Nine de Rob Marshall. L’avenir de la comédienne semble d’ailleurs plus que jamais américain, puisqu’elle est annoncée chez Soderbergh (Contagion), Nolan à nouveau (The Dark Knight Rises) et James Gray (Low Life).
A défaut d’autre chose, Inglourious Basterds aura donné un profil international à la carrière de l’actrice du Concert, qui s’est, depuis, multipliée sur divers terrains -dont ceux de chanteuse et de réalisatrice. La voilà donc donnant la réplique, résolument convaincante, à Ewan McGregor devant la caméra de Mike Mills, pour un Beginners de délicate facture, tout en étant annoncée aux côtés de Jesse Eisenberg et Morgan Freeman dans Now You See Me, thriller de Louis Leterrier… un Français émigré à Hollywood.
Découverte aux côtés de Carole Bouquet dans Bienvenue chez les Rozes, Clémence Poésy passe ensuite par la case de la télévision britannique pour mieux rebondir dans Harry Potter et la coupe de feu. Le début d’une fructueuse carrière anglo-saxonne, qui l’a vue donner la réplique à Colin Farrell dans In Bruges, retrouver les habits de Fleur Delacour dans Harry Potter et les reliques de la mort, avant de croiser la route de James Franco devant la caméra de Danny Boyle dans 127 Hours. A suivre, selon l’expression consacrée…
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici