« Slow Horses »: une 3e saison réussie pour ces beautiful losers de l’espionnage
Titre - Slow Horses (saison 3)
Genre - Espionnage
Réalisateur-trice - Créé par Will Smith
Quand et où - Disponible sur Apple TV+
Casting - Avec Gary Oldman, Kristin Scott Thomas, Jack Lowden
Dès les premières secondes d’une saison de Slow Horses, on sait qu’on va passer les (presque) 6 heures d’épisodes entre de bonnes mains. D’autant que cette fois, on débute à Istanbul, avec une poursuite spectaculaire qui ne jurerait pas dans un James Bond. L’intrigue est une nouvelle fois complexe. On croit d’abord à une conspiration contre Slough House, le repaire des espions déchus baptisés Slow Horses, avec l’enlèvement de leur mère spirituelle, Catherine Standish. Mais on se joue d’eux (et de nous): évidemment, l’affaire pourrait bien être dirigée non seulement contre ces agents secrets de deuxième division, mais aussi contre le MI5 tout entier. Serait-elle fomentée par quelque puissant aux desseins obscurs?
La tendance affichée dans la saison précédente se précise ici: encore plus d’action pour nos James Bond ratés. L’hygiène de Jackson Lamb (Gary Oldman, toujours au top), leur chef, décline toujours un peu plus, et atteint un niveau des plus inquiétants… Adaptée, rappelons-le, de la série de romans du même nom écrits par Mick Herron, Slow Horses est toujours aussi bien construite et passionnante. On se régale de chaque sous-intrigue comme de la perpétuelle guéguerre interne entre nos losers préférés et certains des résidents officiels de la maison-mère du MI5. Les dialogues sont une fois de plus tranchants et, même dans les moments de tension psychologique extrême, les vannes -comme les pets de Lamb…- fusent en nombre. Les années passent, et la série se maintient à un niveau impressionnant. On recommanderait presque de s’abonner à Apple TV+ sur la seule foi de la qualité des aventures de ces beautiful losers…
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