Critique | Séries

« Gen V »: un spin off de »The Boys » plutôt réussi

4 / 5
© prime video
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Titre - Gen V

Genre - Super-héros

Réalisateur-trice - Créé par Craig Rosenberg, Evan Goldberg et Eric Kripke

Quand et où - Disponible sur Prime Video

Casting - Avec Jaz Sinclair, Chance Perdomo, Lizze Broadway

Nicolas Bogaerts Journaliste

Après avoir accouché de deux séries parallèles, Seven on 7 et l’animée Diabolical, l’univers iconoclaste de The Boys poursuit sa mue en franchise super-héroïque déclinable à souhait, avec ce spin-off entre thriller de campus ultra violent et satire politique. Capable de mettre son sang dans tous ses états (y compris solide), la jeune Marie Moreau intègre le programme de super-héros de l’Université Godolkin, pépinière de la puissante Vought International. Sur ce campus hors norme, entourée d’autres étudiants dotés de super-pouvoirs, elle doit participer à une gigantesque Battle Royale, mais va vite se retrouver confrontée à des révélations qui dérangent.

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Fonctionnant essentiellement sous forme de huis clos, la série fait usage des ficelles traditionnelles des récits de super-héros et du passage de l’adolescence à l’âge adulte: tragédie fondatrice du super-pouvoir, lui-même allégorie des métamorphoses de la puberté, triomphe de l’étrangeté. Assez lent au début, le rythme s’emballe pour offrir ce qui est attendu de la part d’un univers affluent de la rivière d’hémoglobine The Boys. Sexe, gore et violence graphique esthétisée sont de mise dans ce carrousel qui enchaîne les trouvailles visuelles, fusionnant images filmées, animations, clins d’œil à la pop culture et à ses excès (narcissisme, addiction aux écrans). Ciblant manifestement tout autant les ados que les adultes, Gen V exploite le même filon d’audience que Stranger Things ou Riverdale. Avec des armes beaucoup plus dévastatrices, certes, à l’image des pouvoirs des jeunes recrues, qui font des dégâts considérables, assurant le show et le cahier des charges. C’est jouissif, parfois régressif, le plus souvent intelligent et judicieusement transgressif, invitant au festin de chair explosée une nouvelle panoplie d’antihéros attachants.

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