À la télé ce soir : Industry (saison 2)

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Nicolas Bogaerts Journaliste

La première saison de cette série britannique a brillamment relevé le défi de rendre un énième récit des dérives financières (ici au cœur de la City londonnienne) et du management toxique hyper captivant malgré son jargon technique. Les raisons de ce succès -écriture limpide, intrigues en clair-obscur et casting exsudant le talent- sont au rendez-vous de la deuxième saison, alors que l’équipe de trading de Pierpont & Co s’acclimate à sa première année de pandémie Covid. Les trahisons, burn out, jeux de dupes et de séduction ont à peine modifié le paysager. Le télétravail, en revanche, a jeté une lumière crue sur l’écosystème pressurisé et les relations qui s’y nouent. Moins sur l’essence même du travail: le fric, les marges, l’adrénaline. Le sexe et la cocaïne. Industry renouvelle une saine fascination pour ses petits monstres du trading qui se réinventent dans un monde parfaitement amoral, questionnant moins l’éthique d’une profession que sa productivité, et où le Brexit menace le tout d’une sérieuse restructuration. Captivant.

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Série créée par Mickey Down et Konrad Kay. Avec Marisa Abela, Priyanga Burford, Mark Dexter.

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