Critique | Séries/Télé

« Monarch: Legacy of Monsters »: le retour de Godzilla

3,3 / 5
© apple tv+
3,3 / 5

Titre - Monarch: Legacy of Monsters

Genre - Fantastique

Réalisateur-trice - Chris Black et Matt Fraction

Quand et où - Disponible sur Apple TV+

Année - 2023

Casting - Anna Sawai, Kurt Russell, Wyatt Russell

Les multiples réapparitions filmiques de Godzilla sont réunies sous le ronflant patronyme de “MonsterVerse”. Monarch: Legacy of Monsters, sa première incursion sérielle, se situe chronologiquement entre Godzilla (Gareth Edwards, 2014) et Godzilla: King of the Monsters (Michael Dougherty, 2019). On suit Cate (Anna Sawai), profondément marquée par le G-Day (sujet du film d’Edwards). Elle se trouvait au cœur de la baie de San Francisco ravagée par l’assaut du monstre légendaire. Elle apprend plus tard le décès de son père, puis l’existence d’un demi-frère caché. Avec ce dernier,

Cate découvre que leur père était lié à une énigmatique organisation nommée Monarch… La série est aussi un “Spécial Origines”, comme on aurait titré dans un comic de super-héros: on suit aussi trois personnages des 50’s en pleine chasse aux monstres géants, bientôt à l’origine de Monarch.

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Pour être honnête, on craignait le pire. L’intérêt principal d’un Godzilla n’est-il pas son côté spectaculaire, à apprécier en priorité sur grand écran? Alors, les scénaristes se sont concentrés sur les humains. Comme dans ces pays où l’on vit sous la menace constante d’une attaque terroriste, la vie du citoyen lambda dans Monarch est rythmée par les alertes aux attaques éventuelles de “titans”. Via de nombreux flash-back, la série développe d’ailleurs particulièrement les traumas de ses personnages. Si les apparitions à l’écran de Kurt Russell subjuguent presque autant qu’une attaque de Godzilla, on aurait toutefois préféré plus de scènes consacrées au roi des Monstres. Ça ne déborde pas d’audace scénaristique et il n’y a pas d’épisode-concept, pourtant très tendance, mais Monarch, série à fort accent spielbergien, réussit à captiver grâce au traitement psychologique de ses héros et au mystère entourant Monarch -sont-ils gentils ou méchants? Une bonne surprise, en fin de compte.

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