La suite de Justified, Sigourney Weaver et Harlan Coben au menu des séries de la semaine

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Justified: City Primeval, The Lost Flowers of Alice Hart et À découvert… Pas de chef-d’œuvre, mais des visages connus au menu des séries de la semaine.

Justified: City Primeval

Il a fallu attendre mais voilà la suite de la série policière musclée avec Timothy Oliphant. Que vaut ce retour de Justified? Relocalisée à Detroit, cette suite tardive de Justified voit l’US Marshal Raylan Givens (Timothy Olyphant) quitter le Kentucky pour la ville de l’automobile reine, de la soul, de la crise économique et de la violence endémique. Huit ans que sa silhouette désarticulée et anguleuse avait semblé nous tourner définitivement le dos, à la manière des cow-boys solitaires. Mais le crépuscule de la série néo-noir tendance hillbillies n’était que temporaire: elle revient pour huit épisodes aux canons de polar western sensuel et racé, quoiqu’un peu plus artificiels dans leur rendu.

À découvert

Harlan Coben fait des infidélités à Netflix le temps d’un teen mystery pour Prime Video plaisant mais sans plus. Comme The Sopranos par exemple, À découvert préfère délaisser l’effervescence de Manhattan pour le calme au moins apparent du New Jersey. Mais pardon pour la fausse joie, c’est à peu près tout ce que les deux séries ont en commun… Peu de mafieux retors cette fois-ci: après ce qui pourrait bien s’avérer être le record du monde de flash-back en moins de 10 minutes, on comprend à peu près que dans les années 90, une bande de jeunes gens ont été séquestrés dans une vieille demeure presque aussi effrayante que le manoir de Psychose. Plus de 25 ans plus tard, le jeune Mickey Bolitar et ses parents baignent dans le bonheur.

The Lost Flowers of Alice Hart

Dans cette adaptation du roman de Holly Ringland, Sigourney Weaver ne démérite pas en jardinière du cœur. Amorcée au cœur de l’été, la minisérie australienne The Lost Flowers of Alice Hart vient de tirer sa révérence sur Prime Video. Cette adaptation du roman éponyme de Holly Ringland cueille la jeune Alice au début des années 2000, alors qu’elle vit isolée, loin de la ville et du regard des autres, en compagnie de sa mère et d’un père violent. Elle perd ses parents lors d’un incendie qu’elle provoque par accident et part alors vivre aux côtés de sa grand-mère, June (Sigourney Weaver), matriarche renfrognée au cœur bardé d’épines, dans une ferme horticole accueillant des femmes victimes de la fureur des hommes qui réapprennent à s’épanouir grâce au langage des fleurs.

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