Critique | Séries/Télé

[à la télé ce soir] Nuits blanches

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Elle marque et fascine toujours, cette très belle adaptation d’une nouvelle de Dostoïevski par le grand cinéaste italien Luchino Visconti (futur réalisateur du Guépard et de Mort à Venise).

Une nuit, à Livourne, Mario (Marcello Mastroianni) remarque une jeune femme en pleurs. Natalia (Maria Schell) attend, sur un pont, un homme dont elle est éprise et qui lui avait fixé rendez-vous au même endroit, un an auparavant. Elle vient là chaque nuit, ne perdant pas espoir. Ému et bientôt amoureux, Mario voudra lui faire comprendre que l’absent ne reviendra jamais… Nuits blanches est filmé en studio (à Cinecittà), dans des décors sublimes signés Mario Chiari et Mario Garbuglia, par le très talentueux directeur de la photographie Giuseppe Rotunno. Onirique et théâtrale, aux confins du réel et de l’artificiel, cette oeuvre singulière semble flotter, créant un sentiment poétique profondément touchant. Le jeu subtil des comédiens parachève ce récit dont la fin étreint nos coeurs et s’imprime durablement en nous.

Drame de Luchino Visconti. Avec Maria Schell, Marcello Mastroianni. 1957. ****(*)

Vendredi 01/04, 01h40, France 3.

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