Sept ans après l’enquête Noir, jaune, blues, la réalisatrice Léa Zilber repart dans Les Belles Promesses prendre le pouls de la population belge.
Réalisatrice française installée depuis plus de dix ans en Belgique, Léa Zilber se pose des questions sur les prochaines élections dans son pays d’adoption. Pour savoir si on va droit dans le mur ou si on peut espérer un avenir meilleur, Zilber s’est lancée dans un road-trip à travers notre petit royaume et est partie à la rencontre de ses habitants. Elle l’avait déjà fait il y a sept ans avant Les Belles Promesses. Mandatée par la RTBF, elle avait sillonné les routes de Bruxelles et de Wallonie pour donner un visage humain à des anonymes qui confiaient leur colère, leur sentiment d’abandon et leurs peurs dans une enquête (Noir, jaune, blues) coordonnée par Le Soir et la radio-télévision publique.
Elle a cette fois retrouvé certains d’entre eux comme Laurence, une coiffeuse en détresse qui vient de fermer boutique, devenue chauffeuse de bus. Armel, un producteur laitier qui a ouvert un petit magasin juste avant la pandémie. Ou encore Younès, prof de sciences éco à Saint-Josse, maintenant principal adjoint d’une école à pédagogie active du côté de Molenbeek. Ils parlent de leur situation, de leur rapport au politique. Ils évoquent à l’occasion les élections à venir et ce qu’elles leur inspirent. C’est plein de résilience, bourré de bons sentiments mais pas que (il faut pouvoir entendre les inepties des manifestants anti-Evras…). Également disponible sur Auvio, Les Belles Promesses s’avère un micro-trottoir filmé pour prendre le pouls de la population avant de se rendre aux urnes.
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