Steelrising, Bayonetta 3, Swordship : la rentrée gaming s’annonce récréative

Steelrising. Disponible dès le 08/09. © National
Michi-Hiro Tamaï Journaliste multimédia

Les RPG ont la cote en cette rentrée 2022. Les utilisateurs auront l’occasion d’incarner un père guidé par son instinct paternel, une danseuse (mécanique) ou une chasseuse de démons. Mais les autres genres ne sont pas en reste.

No Place for Bravery

Hébergé chez Ysbryd Games (le génial VA-11 Hall-A), No Place for Bravery place la parade au cœur de ses combats à l’arme blanche. Son lore médiéval fantastique parfois proche de Nausicaä de la Vallée du vent se double d’un pitch abordant avec doigté le thème de la parentalité. Cet action RPG brésilien saisit l’épée d’un père à la recherche de sa fille, aidé d’un fils frappé de handicap. Le jeu a d’ailleurs été inspiré par la paternité de l’un de ses créateurs. Ou comment traduire la fragilité de l’existence en gameplay.

Sortie le 22 septembre. Édité par Ysbryd Games et développé par Glitch Factory, âge: 16+, disponible sur PC et Nintendo Switch.

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Serial Cleaners

De la dernière saison de Better Call Saul à Pulp Fiction, les nettoyages de crimes veinent le petit et le grand écran. Serial Cleaners s’inspire du film de Tarantino pour faire le ménage entre infiltration et exploration. Déplacer un corps en catimini, éponger du sang, se planquer face à un policier arrivé plus tôt que prévu sur les lieux… Le jeu planté dans les années 90 enfile les gants de quatre nettoyeurs aux techniques diverses. De quoi multiplier les approches en agilité, hacking ou force brute. Adieu les taches!

Sortie le 23 septembre. Édité par 505 Games et développé par Draw Distance, âge: 16+, sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4 et 5, Xbox One et Xbox Series.

Steelrising

Steelrising fantasme une révolution française peuplée d’automates humanoïdes inspirés des (vraies) machines de Jacques Vaucanson, ingénieur parisien du XVIIIe siècle. Aegis, la danseuse mécanique incarnée par le joueur, y protège une Marie-Antoinette aux abois, le temps d’une nuit de sang. Des Tuileries aux Invalides, cet action RPG aligne des combats exigeants. Un sens aigu du timing -coucou Bloodborne!- y est d’ailleurs obligatoire. Débloquant plusieurs accessoires (grappin, bélier…) au fil de la progression, le jeu élargit sa palette de mouvements. Steelrising pourrait bien créer la surprise. De The Technomancer à Greedfall, le studio Spiders s’améliore en effet constamment depuis dix ans. Ah! Ça ira?

Sortie le 08 septembre. Édité par Nacon et développé par Spiders, âge: 16+, disponible sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.

Indés : les rois du game

Comme l’an dernier, une tempête indé rivalise en cette rentrée avec les sorties des gros éditeurs qui évitent tout risque à coups de suites et de rééditions. Roi du micro-ondes, Sony lâchera ainsi The Last of Us Remake et Uncharted: Legacy of Thieves Collection, respectivement ces 2 septembre et 19 octobre, tandis que les adeptes d’action RPG seront à la fête vers la mi-octobre avec les arrivées de A Plague Tale: Requiem (le 18 octobre) et Gotham Knights (le 25 octobre). Sans oublier, Persona 5 Royal, qui ravira les fans J-RPG ce 21 octobre.

Heureusement, face à ce manque de surprises, des objets ludiques indés bien barrés arrivent en masse. Au rayon des hommages filmiques, Scorn donnera vie ce 21 octobre à l’œuvre visuelle de H.R. Giger. Plus tard dans l’année, le shoot them up monochrome Squad 51 vs. the Flying Saucers fera exploser sa patine empruntée aux films SF des années 50. Dessiné à l’aquarelle, Gerda: a Flame in Winter explorera dès le 1er septembre le destin d’une jeune infirmière sous l’occupation allemande du Danemark, marquant les premiers pas de Don’t Nod (Life is Strange) en tant qu’éditeur. Célébrant la popularisation de la 3D, la nostalgie du low poly brillera plus tard dans l’année entre shoot them up et survival horror avec respectivement Valfaris: Mecha Therion et Signalis. Ou comment la première Playstation est bel et bien devenue rétro

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Bayonetta 3

Fantasme hypersexualisé ou témoignage de l’impérieuse puissance des femmes? Sujet de débat de France Inter aux Inrocks, Bayonetta agite la pop culture depuis plus de dix ans. La flamboyante sorcière chasseuse de démons devrait en tout cas refaire parler d’elle sur ce troisième hack & slash. D’autant qu’après un long silence radio, l’héritière spirituelle de Devil May Cry peut désormais posséder des démons pour contrôler leurs faits et gestes. Une promesse d’action frénétique et démoniaque qui se hisse parmi les exclusivités les plus attendues de l’année, sur Switch.

Sortie le 28 octobre. Édité par Nintendo et développé par Platinum Games, âge: 16, disponible sur Nintendo Switch.

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Swordship

Inspiré par la série BD des Golden City de Daniel Pecqueur et Nicolas Malfin, Swordship réinvente habillement l’idée de shoot them up en supprimant toute notion de tir. Ce jeu d’esquive -ses créateurs parlent de dodge them up– installe le gamer aux commandes d’un vaisseau subtilisant des containers aquatiques. Pillant des marchandises qui voyagent quotidiennement entre trois cités englouties, ce trip aux airs de Go Fast post-apocalyptique aligne des conditions météo et des customisations de vaisseaux chahutant le voyage.

Sortie courant septembre. Édité par Thunderfull Publishing et développé par Digital Kingdom, âge: 16+, disponible sur PC.

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