Titre - RoboCop: Rogue City
Genre - FPS/Aventure
Édité par - Nacon
Développé par - Teyon
Âge - 16+
Disponible sur - Disponible sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series
RoboCop: Rogue City corrige les errements gaming qu’a connus la franchise initiée par le film de Paul Verhoeven sorti en 1987.
La petite musique est connue. Comme en témoignent les 700 000 cartouches d’E.T. the Extra-Terrestrial qu’Atari enterrait en 1983 au Nouveau-Mexique, les adaptations de films en jeux vidéo n’ont pas brillé dans les années 80. Mais depuis quelques années, une poignée de titres arpentent la voie de la rédemption. Mad Max, Vendredi 13 et S.O.S. Fantômes ont ainsi tenté un come-back depuis 2015 avec un certain talent. Avant l’obscur Killer Klowns from Outer Space prévu l’an prochain, RoboCop s’offre lui aussi un nouveau tour de piste. Auteur du calamiteux Rambo: The Video Game, Teyon n’avait pas réussi à remettre en selle cette icône cinématographique en 2014. Les développeurs polonais prennent toutefois tous les gamers par surprise avec RoboCop: Rogue City. Sans être un hit, ce jeu de tir vu à la première personne respecte l’esprit du film de Paul Verhoeven, tant en matière de gameplay que d’esthétique et de récit.
Toujours dans un contexte futuriste où les corporations se substituent à l’État, ce FPS adopte une prise en main logiquement pataude. Mais l’impression de déplacer un tank ne dérange pas outre mesure, d’autant que la force physique brute de notre représentant de l’ordre est mise en avant pour projeter des adversaires sur d’autres bad guys comme au bowling pour balancer des écrans cathodiques d’ordinateurs ou encore asséner des coups de poing aux airs de fatalities dans Mortal Kombat. Malgré un certain manque de finition graphique, difficile de ne pas sourire. La célèbre vision spéciale de l’homme-machine est également mise à profit pour dénicher plus facilement les adversaires, à travers la fumée et les flammes, mais aussi pour examiner des objets ou des indices dans les phases d’aventure du jeu. Avec ses doublages respectant le film de 1987, RoboCop: Rogue City s’entoure aussi de quête annexes menant par exemple à coller des PV à des véhicules en rue. Une pluralité d’occupations qui, à défaut de renouveler le genre, démontre une vraie générosité.
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