Expos Expos L'art devant les tribunaux: une hypocrisie politique En octobre dernier, Piotr Pavlenski, artiste russe ayant fait parler de lui notamment en se faisant clouer les testicules sur la place Rouge, était condamné à six mois de prison ferme aménageable. Le délit? La diffusion de vidéos à caractère sexuel impliquant Benjamin Griveaux, alors candidat à la mairie de Paris. Ces images montrant le politicien en train de se masturber ont fait le tour des réseaux et mis un terme à sa carrière. La gauche et la droite y ont vu une même “menace pour la démocratie”… Là où Pavlenski revendiquait la poursuite d’une démarche artistique critique face à l’hypocrisie du pouvoir. L’un des rares contrechamps à cette affaire est signé par quatre historiens de l’art ayant rédigé des textes, désormais publiés, pour défendre le caractère d’œuvre d’art de Pornopolitique, intitulé désignantà la foisl’œuvre et le nom du site ayant hébergé la vidéo incriminée. On doit à Carrie Pilto l’un de ces textes.