HIP HOP | Entre le rap king size, les franchises électro ou les tenants de la confidence existentialiste, le hip hop américain semble avoir mis un peu de côté ses penchants plus gangsta.
Young Jeezy, TM: 103 Hustlerz Ambition, distribué par Universal. **
HIP HOP | Entre le rap king size (Jay-Z, Kanye West), les franchises électro ou les tenants de la confidence existentialiste (Kanye West, Drake, Kid Cudi…), le hip hop américain semble avoir mis un peu de côté ses penchants plus gangsta. Le cas Young Jeezy est à cet égard exemplaire. Sorti 3 ans après The Recession (2008), un disque comme Hustlerz Ambition semble coincé dans une certaine époque, sinon dépassée, à tout le moins bien typée. Avec son flow jamais très loin de celui d’un Tupac, Young Jeezy l’a bien compris. Il ne cherche jamais à rendre au gangsta rap l’urgence qu’il n’a plus. A la place, il pond un disque d’un quasi « classicisme » assumé. Avec des facilités comme All We Do, mais aussi une guestlist 3 étoiles (Jay-Z et Andre 3000 sur I Do, Lil Wayne, Snoop Dogg…) et plusieurs moments plutôt bien troussés (Trapped avec Jill Scott).
L.H.
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