Critique | Musique

Thee Oh Sees – Putrifiers II

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

ROCK | Putrifiers II n’est définitivement pas le meilleur Thee Oh Sees mais il a le mérite de ne pas enfermer le groupe de San Francisco dans son garage où il aurait pu finir par s’asphyxier en abusant des pédales.

THEE OH SEES, PUTRIFIERS II, DISTRIBUÉ PAR IN THE RED/KONKURRENT. ***

ROCK | C’est bien de sortir des albums à la pelle (un ou deux par an) et de multiplier les projets avec Peter, Paul and Jack… Encore faut-il pouvoir se renouveler et avoir assez de suite dans les idées pour qu’elles ne courent pas laborieusement derrière les disques. Putrifiers II n’est définitivement pas le meilleur Thee Oh Sees mais il a le mérite de ne pas enfermer le groupe de San Francisco dans son garage où il aurait pu finir par s’asphyxier en abusant des pédales. Nettement moins rock’n’roll que Carrion Crawler/The Dream, cette nouvelle plaque reprend les choses là où Castlemania les avait laissées. Hang a Picture a la nonchalance branleuse d’un Dandy Warhols, Will We Be Scared l’allure d’un vieux slow lycéen interprété par des mecs sous LSD et So Nice des relents de Velvet Underground (et quoi les mecs, vous avez invité John Cale et son violon?). Là où Cloud se la joue parenthèse instrumentale et Wicked Park véhicule l’esprit de Ray Davies et de ses Kinks. Plus pop sixties que teigneuse pour le coup, la bande à John Dwyer se contente de faire cracher Wax Face et Lupine Dominus. La guitare haute, le majeur en l’air et le sourire en coin. Respect.

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