Skip the Use à l’AB: de la pop à la sauce punk

Skip the Use à l'Ancienne Belgique © Cerise Laby
Cerise Laby
Cerise Laby Stagiaire

Skip The Use ne vient pas souvent en Belgique mais leurs passages marquent généralement les esprits. Ils présentaient mardi à l’Ancienne Belgique leur nouvel album Little Armageddon, sorti en février.

Après une courte première partie de DJ belge Kid Noize, le public, déjà bien agité, est prêt à recevoir Skip The Use qui ne se fait pas attendre. À l’arrivée de l’énergique et bondissant Mat Bastard, leader et chanteur du groupe, la foule s’enflamme. Les Lillois débutent en douceur par les titres plus pop de leur dernier album Little Armageddon. Mais ce sont les tubes du précédent album (Cup of Coffee et People in the Shadow) qui font réellement bouger la foule. Même si on sent que les musiciens sont rodés (ces morceaux, ils les ont joués des centaines de fois), le public est quant à lui conquis.

Anecdotes, blagues et papotes avec la foule, Mat Bastard est toujours aussi communicatif et taquin que d’habitude. On se croirait presque à une soirée entre potes. Tout semble naturel, leur expérience de la scène y joue sûrement pour beaucoup. Petite surprise en plein milieu de concert, de quoi ravir les fans de la première heure. Le groupe reprend 2 chansons de son ancienne mouture punk, Carving. « Ça fait du bruit », prévient Mat Bastard avant que les guitare, basse et batterie s’emballent.

L’ambiance s’adoucit le temps d’une chanson: Être heureux, seul titre en français du groupe. Le public est silencieux et écoute attentivement les paroles du morceau engagé que Mat Bastard décrit comme un ras-le-bol de la situation en France ces derniers mois (Marine Le Pen, les manifs pour tous, Dieudonné, etc). Cette chanson sent la fin. Skip The Use revient ensuite pour un rappel avec leurs nouveaux Second To None et Birds Are Born To Fly et les habituels Bullet et Bastard Song pour conclure la soirée.

Les Skip The Use restent fidèles à eux-mêmes. La guitare saturée de Yann, le rythme énergique de la basse de Jay et le jeu de scène de Mat Bastard étaient bel et bien au rendez-vous, au plus grand plaisir de la foule, pour un show de plus d’1h30. Si Little Armageddon se révèle plus pop que son prédécesseur Can Be Late, il est néanmoins beaucoup plus rock en concert. Comme l’explique Mat entre deux chansons, Skip The Use vient du punk et c’est cette énergie qu’ils tentent de partager sur scène.

Skip the Use sera en concert cet été au Brussels Summer Festival (du 8 au 17 août).

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