Critique | Musique

Noir Désir – Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien

COMPILATION | Un an après le départ de Serge Teyssot-Gay, un best of tire un trait définitif sur l’une des aventures les plus excitantes du rock français.

Noir Désir, Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien, distribué par Universal. ****

Ecouter l’album sur Spotify.

COMPILATION | Difficile de ne pas y voir un symbole. Sur la pochette, Serge Teyssot-Gay seul à l’avant-plan, le reste du groupe planqué dans les hautes herbes. En novembre 2010, le guitariste-artificier prenait définitivement congé de ses camarades, précipitant la fin de Noir Désir. Un an plus tard, un best of tire un trait définitif sur l’une des aventures les plus excitantes du rock français, quelque part au croisement de The Cult et Léo Ferré, les Doors et Rimbaud. C’est en tout cas ce que raconte ce conséquent best of. Sobre, les notes de pochettes réduites au minimum, Soyons désinvoltes propose un CD d’incontournables (Le vent nous portera, L’homme pressé, Aux sombres héros de l’amer… ), un 2e d’inédits et de reprises (Gainsbourg, Brel, Beatles…), et un DVD qui reprend l’intégrale des clips (dont certains dotés d’un second degré bienvenu), des archives persos et autres passages télé (un Tostaky furieux au Cercle de Minuit, ou Toujours être ailleurs, introduit par Julien Lepers…). Impeccable.

L.H.

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