Critique | Musique

Neil Diamond – The Bang Years

POP | Neil Diamond a une image un peu poussiéreuse, celle du disque qu’on écoutait le dimanche en famille, d’un chanteur pour vieux, d’une bande originale pour film de goélands. On en oublierait presque qu’il a signé une tripotée de grands classiques de la pop music dans les années 60.

POP | Neil Diamond a une image un peu poussiéreuse, celle du disque qu’on écoutait le dimanche en famille, d’un chanteur pour vieux, d’une bande originale pour film de goélands. On en oublierait presque qu’avant de vendre 128 millions de disques à travers le monde et de se fourvoyer dans les casinos de Las Vegas, le New-Yorkais, formé à l’ombre du Brill Building, l’usine à hits de Broadway, a signé une tripotée de grands classiques de la pop music dans les années 60. Solitary Man de Johnny Cash, Girl you’ll be a woman soon d’Urge Overkill, Kentucky Woman de Deep Purple, Red Red Wine de UB40 et I’m a believer, l’une de ses nombreuses chansons fourguées aux Monkees, c’est Neil Diamond. Tous ces morceaux et bien plus encore figurent sur The Bang Years, qui compile les titres enregistrés par le bonhomme entre 1966 et 1968. A l’époque, Diamond, la petite vingtaine, voit le bout du tunnel. Fini de se fourvoyer avec un label dirigé par un dentiste du Queens. De se faire jeter par Columbia et 3 éditeurs et de vendre ses chansons au coup par coup entre 50 et 75 dollars pour pouvoir nourrir sa petite famille. Il convainc Jeff Barry et Ellie Greenwich (célèbre binôme du Brill) de le produire, signe sur Bang Records et sort en 3 ans ces 23 titres lustrés à la brillantine. Bluffant.

J.B.

Neil Diamond, The Bang Years, distribué par Sony. ****

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content