Critique | Musique

Meshell Ndegeocello – Weather

POP | Découverte en 1993, Meshell a fait une large partie de sa carrière musicale sous couvert de militance sexuelle (elle est bi) et de revendication néo-soul.

Meshell Ndegeocello, Weather, distribué par PIAS. ****

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POP | Découverte en 1993, Meshell a fait une large partie de sa carrière musicale sous couvert de militance sexuelle (elle est bi) et de revendication néo-soul. Quittant New York pour la campagne et le bio, elle propose un 10e album en tous points magnifique. Et apaisé. Le producteur Joe Henry assume une sonorité automnale et racée, sans embardées inutiles: dans la lignée de ses propres disques tactiles. Meshell a adouci sa voix, qui tend désormais vers la caresse, en particulier dans les semi-ballades dépouillées, comme Oysters sur le consumérisme sans fin qui nous dévore, ou la reprise incandescente du Chelsea Hotel de Leonard Cohen. Une partie du disque renoue avec des intentions plus groovy (Dead End) mais toujours davantage dans l’hypnose que dans la frénésie. Meshell ma belle, comme dirait l’autre.

Ph.C.

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