DUBSTEP | Pas facile de faire la différence dans un genre aussi encombré que le dubstep. Il faut donc louer le nouvel album de Martyn. Non pas qu’il redéfinisse le genre.
DUBSTEP | Pas facile de faire la différence dans un genre aussi encombré que le dubstep. Il faut donc louer le nouvel album de Martyn. Non pas qu’il redéfinisse le genre. Au contraire, le producteur néerlandais s’en éloigne pour créer sa propre cour de récréation. Car c’est bien de cela qu’il s’agit: Ghost People touche dans le mille, parce qu’il n’en fait qu’à sa tête, à la fois ludique et inventif, instantané et complexe. Qu’il aille par exemple piocher dans la techno de Detroit (le martial Horror Vacui; Viper) ou la bass music plus soulful (Distortions), il se balade avec une aisance et une pertinence réjouissantes. Jouissif.
L.H.
Martyn, Ghost People, distribué par Brainfeeder/PIAS. ****
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