Critique | Musique

Loraine James réimagine et réinvente l’oeuvre de Julius Eastman

4 / 5
© National
4 / 5

Album - Building Something Beautiful for Me

Artiste - Loraine James

Genre - Electro

Label - Phantom Limb

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

“Building Something Beautiful for Me”

À la demande de la succession de Julius Eastman, l’un des premiers compositeurs (il était aussi chanteur et danseur) à avoir associé des éléments pop à de la musique minimaliste, la productrice britannique Loraine James a plongé dans son œuvre pour mieux se l’approprier. Pas de reprise ou de remix ici, mais un album passionnant qui mêle l’ambient et le militantisme et sonne comme un vibrant hommage à l’artiste noir et homosexuel new-yorkais aux titres provocateurs (Evil Nigger, Gay Guerrilla) mort en 1990 dans l’indigence et l’indifférence. Un album -huit titres- qui réimagine et réinvente l’art d’un toxicomane sans abri et fauché. Renvoyant au travail enfumé d’un Dean Blunt…

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content