Horst est de retour ! Les 3 raisons pour lesquelles le festival électro est devenu l’un des musts du genre

Du 1er au 3 mai, le Horst festival va transformer le site Asiat à Vilvorde en une grande piste de danse
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Du 1er au 3 mai, le Horst festival va ressusciter l’esprit rave sur l’ancien site militaire Asiat, à Vilvorde. Avec une programmation au poil et une formule unique, qui se jouera à nouveau à guichets fermés.

1. Le mix parfait entre clubbing et visées arty

Comment se démarquer dans un paysage festivalier saturé – y compris sur le terrain des musiques électroniques ? Dès sa première édition, en 2014, le Horst festival a veillé à développer sa patte. A côté de la dimension musicale, il a ainsi intégré à son ADN les arts visuels, le design ou encore l’architecture. C’est encore et toujours le cas aujourd’hui, avec une expo – There Will Come Soft Rainset des podiums qui ont été pensées par des bureaux d’architecture – tenant notamment compte de la durabilité des structures. Cette année, le Horst a ainsi ajouté une 7e scène, dessinée par l’architecte suisse Leopold Banchini en collaboration avec le DJ/producteur américain Zak Khutoretsky, alias DVS1. 

Cerise sur le gâteau : en s’ouvrant à d’autres disciplines, le Horst festival n’a pas seulement créé une identité propre. Il en a aussi profité pour entretenir un sentiment de communauté, notamment grâce à son Atelier : durant tout le mois précédant le festival, plus de 700 volontaires viennent participer au montage du festival tout en ayant la possibilité de suivre des workshops, débats, etc.

2. Un décor unique

Un festival, c’est d’abord un lieu. Pour rappel, le Horst festival tire son nom du château qui lui a servi de décor, lors de ses premières éditions. Un édifice médiéval planté du côté d’Holsbeek, dans le Brabant flamand, à un quart d’heure de Louvain. C’est en 2019 qu’il atterrit à Vilvorde, sur le site Asiat. Depuis, il y a pris ses aises et a même reçu les clés pour investir l’endroit à l’année, et en faire une sorte de hub socio-culturel.

Le Horst festival, à l’ombre des tours de refroidissement

Bordé par une centrale à gaz et ses deux immenses tours de refroidissement, l’ancien domaine militaire sert de décor idéal pour le festival. Il permet d’alterner espaces indoor et outdoor, scènes spacieuses et recoins plus confidentiels. Cette année, Horst a en outre poussé encore un peu plus les murs, histoire de donner un peu d’air à un site qui, victime de son succès, frôlait de plus en plus la saturation.

3. Une affiche à la fois pointue et festive

S’il fallait encore le préciser, la programmation du Horst festival n’a que peu à voir avec celle de grandes messes électro – type Tomorrowland. Aussi pointue et audacieuse soit-elle, l’affiche n’en reste pas moins hautement festive et dansante, prenant soin de mettre en avant la scène locale (Nosedrip, Rokia Bamba, Lefto, Gaiko, Elisethere, Rrita Jashari, etc). Cette année, impossible évidemment de louper les têtes d’affiche que sont Four Tet, The Bug, Brodinski ou encore Erol Alkan en duo avec Palms Trax, et Helena Hauff avec DJ Stingray 313. Mais il ne faudra pas non plus passer à côté de l’Américain Makadsi (qui a bossé sur le Renaissance de Beyoncé), la Marocaine ojoo, ou encore de Gyrofield et sa bass music futuriste.

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