WORLD | En 2008, Geoffrey Gurrumul Yunupingu, inconnu aborigène issu d’un morceau de terre isolée du nord de l’Australie, sort un premier album chanté en dialecte yolngu: la qualité transcendantale de la voix et des mélodies en fait un succès international.
WORLD | En 2008, Geoffrey Gurrumul Yunupingu, inconnu aborigène issu d’un morceau de terre isolée du nord de l’Australie, sort un premier album chanté en dialecte yolngu: la qualité transcendantale de la voix et des mélodies en fait un succès international. Souvent, ce genre de surprise sortie de nulle part peine au round suivant, le public occidental -si vite blasé- passant à un autre exotisme. Ce deuxième tome va faire mentir les pessimistes: les 12 titres façonnent une matière extraordinairement onirique, travaillée dans une sorte d’apesanteur magnétique, le piano et quelques choeurs s’ajoutant à la guitare pour raconter les envies cosmiques de ce quadra aveugle, possiblement tombé d’une planète inconnue. Si une chose telle que la beauté absolue existait, les morceaux Djilawurr, Baru, Djotarra ou Djomula, pourraient prétendre à sa parfaite incarnation.
Ph.C.
Gurrumul, Rrakala, distribué par Sony. ****
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