Critique | Musique

Finley Quaye – 28 February Road

Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

REGGAE | Peu à peu, les années 2000 ont confiné Finley Quaye à la triste symbolique d’artiste confidentiel, ex-gloire d’un reggae ayant miraculeusement régénéré la fin de la décennie précédente.

FINLEY QUAYE, 28 FEBRUARY ROAD, DISTRIBUÉ PAR PIAS. ***

REGGAE | Peu à peu, les années 2000 ont confiné Finley Quaye à la triste symbolique d’artiste confidentiel, ex-gloire d’un reggae ayant miraculeusement régénéré la fin de la décennie précédente. Quinze ans après le multi-platine initial, l’Ecossais aux racines ghanéennes présente un nouvel album -le premier correctement distribué en dix ans- qui couine toujours de la même voix vinaigre assaisonnée aux rythmes caraïbes (My Love, Sure). Mais le style primal s’est diversifié, évoquant le folk naturaliste de Ben Harper (After the Fall), voire d’agréables émanations rhythm’n’blues (Point of Blue). Sur le morceau le plus mélancolique du disque, l’ombre du grand Cat Stevens n’est pas loin (All I Ever Wanted). L’ensemble, marqué par l’introspection, est attachant.

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