Dour 2011: Cloud Control, par-delà les nuages

A défaut de chasser le mauvais temps, les Australiens de Cloud Control font la danse de la pluie. « T’as tes bottes ? Ton k-way ? Prépare-toi, ça va être le déluge… »

Réchauffement climatique ou pas, les festivals d’été se font de moins en moins en plein air. Fini le temps où on se dorait au soleil en matant les concerts et rentrait tout bronzés des grands rassemblements musicaux d’août et de juillet. Comme les Ardentes, le Pukkelpop et Werchter (qui de toute façon ne tourne qu’autour de deux podiums), le festival de Dour ne propose plus cette année qu’une seule scène non couverte. La Red Frequency ayant disparu de la plaine. Est-ce un mauvais choix dans un pays aussi réputé pour son temps dégueu que pour ses frites, ses bières et son chocolat? Pas sûr étant donné le ciel menaçant, le crachin et les prédictions météorologiques. Cloud Control s’en contrefiche. Il fait souffler son rock à l’abri, sous la petite maison dans la prairie. Comme le chantent les Australiens, There’s nothing in the water we can’t fight.

A l’image de leur très sympathique album Bliss Release, sorti le 14 mai 2010 chez les kangourous et le 23 mai 2011 en Europe, le concert des quatre musicos originaires des Blue Mountains, près de Sydney, tient plutôt bien la route. Surtout quand le chanteur Alister Wright fait cracher l’électricité à sa guitare. Quand les Cloud Control préfèrent la tempête psychédélique au petit vent pop. L’entrée en scène avec Meditation Song #2 (Why, Oh Why) et le final valent à eux seuls le déplacement. A (re)voir le 14 septembre à la Rotonde (Botanique).

J.B.

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