Un an et demi après la sortie de son premier album, New Long Leg, qui a quand même atteint la quatrième place des charts anglais, Dry Cleaning lance déjà une deuxième machine. Produit par John Parish comme son prédécesseur, Stumpwork (le nom d’une technique de broderie en relief du XVIIe siècle) parle de perte, de féminisme, de masculinité, de désir, de mariage… Héritier de The Fall et de tous ceux qui préfèrent parler que chanter, Dry Cleaning manie le sprechgesang avec un vrai sens de humour et de l’observation. Dream pop par-ci, Sonic Youth par-là (Kwenchy Kups)… Un tout bon disque de rock indé derrière son apparente indolence.
Le 12/11 au Sonic City (Courtrai) et le 01/04 au Trix (Anvers).
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