SYMPHO-POP | Sur son cinquième album, Tellier laisse tomber les délires christiques du précédent My God Is Blue.
Pour une célébration essentiellement instrumentale rappelant les saillies soyeuses de François de Roubaix, les vocalises hélium de Saint-Preux voire les mouillages néo-classiques de Gainsbourg. Pour ce faire, il a embauché Tony Allen (batterie), Mondino (photo) et, surtout, le Macedonian Radio Symphonic Orchestra (symphonie): le résultat vogue sans cesse entre des esquisses précieuses, parfois enthousiasmantes, et une vulgache sympho-pop maniérée et ultra-« romantique ». Sans tout-à-fait se décider entre le lard Sébastien ou le cochon Tellier.
- Sébastien Tellier, Confection, distribué par N.E.W.S.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici