Critique | Musique

Alex Beaupain – Après moi le déluge

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

CHANSON | Compositeur attitré des bandes originales des films de Christophe Honoré, Alex Beaupain sort un 4e album qui lèche à nouveau avec une sombre délectation les plaies laissées par les désordres amoureux.

Alex Beaupain - Après moi le déluge

« Je peux aimer pour deux », proclame-t-il ainsi dès l’entame du disque. Avec ses accents « souchoniens » de plus en plus prégnants (Coule), il y met toute la pudeur et l’élégance qu’il convient. Sur une chanson comme Vite, il lorgne un peu trop du côté de La ritournelle de Sébastien Tellier, et certains arrangements glissent par moments dangereusement vers la variété seventies à la Maritie et Gilbert Carpentier (Profondément superficiel). Mais il y a aussi Je suis un souvenir, morceau-phare tétanisant qui balaie une vie en 6 minutes et des poussières. Bluffant.

ALEX BEAUPAIN, APRÈS MOI LE DÉLUGE, DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content