« Sandinista! »
1980, 2H24MIN
Après le triomphe du double London Calling, Clash s’offre six faces de rap, soul, country, gospel, calypso, rhythm’n’blues et reggae-dub. La critique éreinte ce qu’elle considère comme un manifeste boursouflé de mondialisme militant et de pro-sandinisme nicaraguyaen (d’où le titre), malgré d’indéniables réussites à la Washington Bullets. Le groupe sacrifie son avance de royalties en vendant l’objet à bas prix: pas mal de morceaux sentent le chat mouillé mais avec The Magnificent Seven, Clash réinvente quand même sa propre urbanité, version hip hop.