1 Bob DylanB – lood On The racks

En 1974, Dylan divorce de sa première épouse, Sara Lownds. C’est peu dire que la rupture est douloureuse. De ces tourments, il en fait un disque, Blood On The Tracks, album forcément grinçant et désabusé. Sur Idiot Wind en particulier, le Zim se fait lugubre: « One day you’ll be in the ditch, flies buzzin’ around your eyes, blood on your saddle. »…

2 Jane BirkinBaby alone in Babylone

Lassée de Gainsbarre, Birkin quitte Gainsbourg en 1980. Trois ans plus tard, Serge lui offre malgré tout Baby alone in Babylone, sur lequel Jane chante notamment Les Dessous chics ou encore Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve. Le thème de la rupture percole évidemment tout le long d’un disque qui recevra le prix de l’Académie Charles Cros en 84.

3 Kanye West – 808s & Heartbreak

En 2008, le rappeur mégalo se fait larguer et ne comprend pas ce qui lui arrive. Un an à peine après avoir sorti Graduation, il pond alors dans l’urgence un thérapeutique 808s & Heartbreak. Le disque est forcément plombé, mais surtout extrêmement culotté, cette grande gueule de Kanye West utilisant l’autotune pour mieux révéler ses failles.

4 Frank Sinatra – Only the Lonely

The Voice qui chante la solitude et l’amour à la dérive, cela vous retourne forcément le palpitant. En 1958, Sinatra vient de divorcer d’Ava Gardner quand il enregistre pour Capitol une douzaine de chansons à la mélancolie désespérée. En 1970, il remettra le couvert avec Watertown, album concept autour d’un homme largué par sa femme, restant seul avec ses enfants.

5 Marvin Gaye – Here, My Dear

En 1976, Marvin Gaye divorce d’Anna Gordy, la s£ur du patron (Berry Gordy, fondateur du label Motown). Pour payer ses pensions alimentaires, le soulman est obligé de reverser directement la moitié des royalties de son prochain disque à son ex. D’où le titre acrimonieux, forcément ironique, d’un album qui n’en reste pas moins un des plus forts de sa discographie.

6 Beck – Sea Change

En pleine dérive sentimentale, Beck tombe le masque de fanfaron sonore. Pour soigner ses peines de c£ur, l’Américain s’inspire de la mélancolie d’un Nick Drake et de la flamboyance d’un Gainsbourg, période Melody Nelson. Résultat: sorti en 2002, Sea Change est un des grands disques plombés de la décennie.

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