Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

13.30 LA DEUX

PRÉSENTÉ PAR JOëLLE SCORIELS.

Sans chichis, un nouveau rendez-vous « tout feu, tout femme », annonce pompeusement la RTBF. Reste à juger sur pièces cette quotidienne du début d’après-midi, présentée par la sémillante Joëlle Scoriels, à qui nous avons tendu le micro.

En deux mots, c’est quoi Sans chichis?

C’est un rendez-vous quotidien du plaisir, de la légèreté et de la complicité. C’est l’occasion de se tenir au courant des dernières tendances plus ou moins féminines au moyen de rubriques tenues par une grosse vingtaine de chroniqueurs.

Une émission féminine sans chichis, ce n’est pas un peu contre nature?

Sale macho! Sans chichis, c’est surtout une histoire de ton, y compris pour des sujets chichiteux. On traitera avec simplicité des sujets qui touchent les femmes qui sont, entre mille guillemets, plus compliquées que les hommes. Et puis, c’est une émission féminine, mais nous ne voulons exclure personne. On sait bien que les magazines féminins sont aussi lus par des hommes.

Le magazine féminin n’est pas un concept neuf. Que pensez-vous apporter au genre?

En premier lieu, le fait d’être en 2009 assure déjà qu’on ne fera pas quelque chose de poussiéreux. Parmi les chroniqueurs, il y aura des visages expérimentés, mais surtout des jeunes. Notre atout est également la grande proximité qui nous unit: on tourne dans un appartement, c’est-à-dire un vrai lieu de vie. Et ça se ressent, c’est plus invitant…

Pourquoi autant de chroniqueurs (dont Mamine Pirotte, Gerard Watelet, Jacques Bredael ou Stéphane Pauwels)?

On a voulu choisir des gens qui sont experts dans leur domaine. Et c’est vraiment le cas ici. On voulait que les sujets qui intéressent les femmes dans la vraie vie puissent être traités avec rigueur.

La case horaire 13.30, qu’est-ce que ça vous inspire?

Je ne suis ni la conceptrice, ni la programmatrice de l’émission. Mais nous adopterons clairement un ton « de plein jour », car on imagine bien que nos téléspectatrices ne sont pas assises langoureusement dans un fauteuil comme en début de soirée.

D’un point de vue personnel, cette émission marque un tournant dans votre parcours, non?

J’ai commencé à faire de la télévision par hasard. Et je dois dire que Sans chichis est le premier projet qui me transporte à ce point-là. J’en crevais de le faire, pas tellement parce que c’est en multi-caméras ou au quotidien, mais parce que je me sens comme un poisson dans l’eau dans cet univers.

Guy Verstraeten

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